Dernière mise à jour à 08h39 le 11/11
Le Pavillon de la Chine à la 22ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), a accueilli mercredi à Marrakech (sud du Maroc) la première conférence.
Ce premier Side event sur la gestion écologique et la promotion du bien-être de l'être humain a été marquée, tout au long de la matinée, par la présentation faite par des experts chinois et internationaux dans le domaine. Ces derniers se sont penchés sur la cible et l'action de la foresterie chinoise pour faire face au changement climatique et aux défis et opportunités des forêts et des changements climatiques en Asie, avec une référence spéciale à la sylviculture chinoise du carbone.
L'histoire forestière de la Chine, qui montre l'expérience réussie de la réforme forestière, a été suivie avec une grande attention de l'assistance venue nombreuse.
Des thèmes ayant trait à l'éco-gouvernance et l'action de l'entreprise, à l'application durable des ressources forestières, à l'éducation à faibles émissions de carbone ont également été abordé par les participants.
Dans l'après-midi, lors du débat organisé par le Centre national de la stratégie pour le changement climatique et la coopération internationale (NCSC) ainsi que l'Académie chinoise des sciences agricoles, les intervenants ont abordé des sujets beaucoup plus techniques tels que l'impact du changement climatique sur les communautés rurales, qui est devenu une question de développement des pays du Sud.
Les experts ont souligné qu'en raison de l'impact du changement climatique, la vulnérabilité des pays est considérablement élevée alors que la capacité d'adaptation reste faible, ce qui demande une grande compréhension internationale. Ainsi, des représentants des pays du Sud ont été invités à se joindre à débattre et discuter des possibilités de coopération.
A signaler que l'événement a été co-organisé par la Commission chinoise du développement national et de réforme (CNDR), la Fondation du carbone vert de la Chine et la Fondation Qiaonv, et soutenu par le Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR), le Réseau international pour le bambou et le rotin (INBAR) et le Fonds mondial pour la nature (WWF).