Dernière mise à jour à 08h39 le 18/11
Treize ans après la retraite du vénérable supersonique franco-britannique Concorde, Richard Branson a dévoilé un prototype d'avion de transport supersonique qui devrait permettre de transporter des passagers de New York à Londres en 3h30, contre un peu plus de 7h actuellement. Le XB-1 Supersonic Demonstrator -surnommé « Baby Boom »- ressemble à l'ancien Concorde, qui emmenait jusqu'à 128 passagers à plus du double de la vitesse du son.
Le XB-1, une joint-venture entre Virgin Gordon et Branson, la société Boom Technology, devrait faire son premier vol d'essai l'année prochaine en Californie du Sud. « Je suis passionné depuis longtemps par l'innovation aérospatiale et le développement de vols commerciaux à grande vitesse », a déclaré le milliardaire fondateur du Virgin Group. « En tant qu'innovateur dans l'espace, la décision de Virgin Galactic de travailler avec Boom a été facile ». Richard Branson a également déclaré que grâce à a branche fabrication de Virgin Galactic, Spaceship Co., « nous fournirons des services d'ingénierie et de fabrication, ainsi qu'un soutien et des opérations de test en vol, dans le cadre de nos ambitions communes ».
Avec une vitesse de croisière d'environ 2 300 km/h, le XB-1 emmènera jusqu'à 44 passagers à une vitesse 10% supérieure à celle du Concorde, et surtout plus de 2 ½ fois plus vite que les avions à réaction actuels, d'ici 2020, a déclaré The Verge. Le nouveau jet a été développé par les meilleurs experts de l'aviation qui ont travaillé pour NASA, Boeing et SpaceX, une société créée par Elon Musk, PDG de Tesla Motors et fondateur de PayPal.
« Soixante ans après l'aube de l'âge du jet, nous volons encore à des vitesses des années 1960 », a déclaré Blake Scholl, fondateur et PDG de Boom Technology. « Les concepteurs de Concorde n'avaient pas la technologie pour un voyage supersonique abordable, mais maintenant nous l'avons ». Le Concorde, qui était entré en service en 1976, a été retiré du service par Air France et British Airways en 2003 en raison de la hausse des coûts d'entretien et de la diminution du nombre de passagers après un accident en juillet 2000 qui avait tué les 109 personnes à bord. Ce fut le seul accident mortel impliquant un Concorde.