Dernière mise à jour à 16h20 le 19/12
La Chine a mis en place 121 projets de dessalement d'eau de mer depuis 2015, avec une capacité d'un million de tonnes par jour face à la pénurie d'eau potable du pays.
La Chine fait partie des douze nations les plus menacées dans le monde par un manque d'eau, les réserves d'eau douce ne représentant que 8% du total.
Plus de 300 villes souffrent actuellement d'une telle pénurie, avec une croissance des besoins dans les villes côtières comme Shanghai et Shenzhen. Le déficit hydrique de ces municipalités devrait atteindre 21,4 milliards de mètres cubes d'ici fin 2030,.
«En plus des mesures d'économie d'eau et de détournement des fleuves, le pays recherche à utiliser l'eau de mer pour faire face à ce danger. Le dessalement ne sera pas affecté par (y compris les facteurs externes) les conditions climatiques et géographiques, considéré comme un accès d'approvisionnement sûr en eau douce», a déclaré Li Linmei, vice-directeur de l'Institut de dessalement de l'eau de mer et de l'utilisation polyvalente basée à Tianjin.
Selon le responsable, la technologie de dessalement permet non seulement d'atténuer cette carence dans les villes côtières, mais aussi de purifier les eaux souterraines non potables dans l'ouest de la Chine.
Une solution également utilisée par d'autres pays. D'après le Quotidien du Peuple, la Chine a déjà exporté sa technologie notamment en Indonésie et au Pakistan.
Malgré de gros efforts en matière de dessalement, les techniques doivent encore besoin d'être améliorées, par exemple, le prix de l'eau de mer purifiée s'échelonnant entre 5 et 8 RMB par tonne, reste supérieur à celui de l'eau du robinet.
«De nombreuses entreprises chinoises ne font pas confiance aux technologies domestiques, ce qui rend les recherches et tests difficiles. Cela nécessitant des politiques favorables et un soutien à l'industrie », a-t-il ajouté.