Dernière mise à jour à 08h54 le 06/03
(Xinhua/Hu Yousong) |
L'ambassadeur de Chine auprès des Nations Unies, Liu Jieyi, a appelé vendredi la communauté internationale à redoubler d'efforts pour lutter contre le trafic d'espèces sauvages.
S'exprimant devant l'Assemblée générale de l'ONU à l'occasion de la Journée mondiale de la vie sauvage, célébrée chaque année le 3 mars, il a estimé qu'une stricte application de la loi était nécessaire pour combattre ce trafic, tant en matière de production que de commercialisation.
"Les pays devraient s'attaquer aux racines et s'en prendre aux forces du marché qui conduisent au braconnage et au trafic d'espèces sauvages", a dit le diplomate, en résumant : "Pas de commerce, pas de tuerie".
M. Liu a également appelé à des mesures de protection globales telles que la création de réserves naturelles ou encore la promotion de l'écotourisme en vue de protéger et de gérer la faune. De plus, il a demandé à la communauté internationale d'approfondir leur coopération judiciaire afin de traquer et de démanteler les réseaux de trafic d'espèces sauvages.
"Le gouvernement chinois attache une grande importance à la protection des espèces sauvages", a-t-il assuré. En ce sens, "la Chine oeuvre à l'amélioration de son mécanisme de coordination police/justice, au renforcement des règlements et à l'accroissement de la protection de ces espèces".
Selon M. Liu, la Chine a pris des mesures depuis 2015 pour empêcher l'importation de produits manufacturés et de souvenirs de chasse faits à partir d'ivoire, récemment extraite ou non. "D'ici la fin 2017, la Chine aura fait cesser sur son sol toute exploitation commerciale et vente de défenses en ivoire et de produits faits à partir d'ivoire", a-t-il promis.