Dernière mise à jour à 08h36 le 30/12
(Xinhua/AFP) |
Le Fonds pour la conservation du guépard (CCF), basé en Namibie, a appelé à la modification du statut des guépards de "vulnérable" à l'"espèce menacée", vu que la population de ces grands chats se réduit de façon "spectaculaire".
Laurie Marker, fondatrice et directrice exécutive de CCF, a déclaré dans un communiqué publié mardi que si rien n'était fait maintenant pour protéger le guépard, le monde pourrait perdre le grand chat emblématique.
"Nous sommes en train de lancer un cri d'alerte", a déclaré Dr Marker dans le communiqué publié après la publication d'un rapport intitulé "Le déclin mondial du guépard et ce que cela signifie pour la conservation", publié dans le journal Proceedings de la National Academy of Sciences.
Dr Marker et Dr Anne Schmidt-Kuentzel ont écrit ensemble le rapport, qui estime la population restante de guépards en Afrique à 7.000, avec un petit nombre estimé à moins de 50 en Iran.
Il y a environ 100 ans, selon le rapport, la population de guépards était estimée à 100.000. Selon le rapport, la principale raison du déclin dramatique de la population de guépards est l'empiétement humain, le changement de tenure de la terre, la clôture à grande échelle, l'instabilité politique et l'insuffisance des systèmes de zones protégées.
Dr. Marker a également déclaré qu'au Zimbabwe, par exemple, la population de guépards a diminué de 85% en 15 ans en raison de la redistribution des terres.
Dr Schimdt-Kuentzel, directrice adjoint de la santé animale et de la recherche de CCF, a affirmé dans le communiqué que le nombre des guépards peut réduire très drastiquement pendant une courte période de temps.
"Ce fait doit être pris en considération lors de l'évaluation du statut du guépard", a-t-elle préconisé.