Dernière mise à jour à 08h27 le 30/12
Un accord de cessez-le-feu entre le gouvernement syrien et les forces rebelles affaiblies qui tentent de le renverser depuis plusieurs années devrait commencer vendredi, un tournant potentiel dans un conflit de près de six ans qui a fait des centaines de milliers morts et a détruit tout espoir de résolution pacifique. L'allié le plus puissant du gouvernement syrien, le Président russe Vladimir Poutine, a annoncé l'accord jeudi, ce qui est en soi un signe de la façon dont Moscou est devenue la force dominante dans la guerre, promettant également de réduire l'intervention à grande échelle qu'elle a lancée en Syrie l'année dernière.
Beaucoup d'efforts passés pour apaiser les combats, négociés sous les auspices des Nations Unies, ont échoué, et M. Poutine lui-même a déclaré que l'accord était « fragile ». Mais la perte par les rebelles de leur fief d'Alep ce mois-ci a été un coup majeur à leur mouvement visant à évincer le président Bachar al-Assad, les laissant sans présence notable dans les plus grandes villes de la Syrie. Cela pourrait les avoir poussés vers un compromis et donné à la Russie une chance de prendre l'initiative politique.
L'accord a été négocié par des représentants de la Russie, de l'Iran et de la Turquie avec le gouvernement de M. Assad et des représentants des rebelles. Avant la fin du mois de janvier, les diverses factions se réuniront à Astana, la capitale du Kazakhstan. M. Poutine a ensuite parlé par téléphone avec Bachar al-Assad, qui a exprimé sa volonté de se conformer aux accords, selon le site Internet du Kremlin. Ils ont tous les deux convenu que les négociations à Astana constitueraient une étape importante vers la résolution de la crise.
L'administration Obama, qui a tout fait pour ne pas s'impliquer trop profondément dans ce qu'elle considère comme un conflit en grande partie insoluble, a cependant salué la nouvelle. « Tout effort visant à mettre fin à la violence, à sauver des vies et à créer les conditions pour des négociations politiques renouvelées et productives sera le bienvenu », a déclaré le porte-parole adjoint du Département d'Etat, Mark C. Toner, réitérant son point de vue selon lequel « il n'y a pas de solution militaire à ces presque six années de crise ». Si l'accord tient, il pourrait solidifier l'emprise de Bachar al-Assad sur la partie occidentale du pays et conduire à un effort conjoint de la Russie et des États-Unis contre les militants de l'État islamique. Mais cela reste néanmoins un énorme « si », étant donné le nombre de parties concernées, leurs intérêts concurrents et l'étendue du conflit.
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