Dernière mise à jour à 08h40 le 22/09
Le Conseil des affaires d'Etat de Chine a publié un plan sur le deuxième recensement national des sources de pollution, dont les résultats seront publiés en 2019.
Sept ans après la publication des résultats du premier recensement national en la matière, le gouvernement a lancé un deuxième recensement pour enquêter sur l'ampleur, la structure et la répartition des sources de pollution.
Le recensement couvrira les pollutions industrielle, agricole et résidentielle.
La Chine projette d'accomplir le recensement en 2018 et de rendre publics les résultats en 2019.
La Chine a publié les résultats du premier recensement national de la pollution en 2010, qui concernait environ 6 millions d'éléments de sources industrielles, agricoles, résidentielles et des équipements de contrôle de la pollution centralisé, et a recueilli 1,1 milliard de données fondamentales sur les sources polluantes.
Le recensement a découvert que la pollution agricole affectait considérablement l'approvisionnement en eau en Chine, ce qui a poussé le gouvernement à déployer des efforts pour réduire la pollution dans les régions rurales.
Après des décennies d'expansion rapide ayant apporté le smog et contaminé les sols et l'eau, la Chine s'est fixée comme objectif de passer de l'obsession du PIB à une philosophie de développement équilibré qui met l'accent davantage sur l'environnement.
Des mesures ont été adoptées pour contrôler la pollution, telles qu'une loi révisée sur la protection de l'environnement et l'introduction du système de "chefs des rivières". Le gouvernement a défini des lignes rouges dans certaines régions pour renforcer la protection.
D'ici 2030, la Chine projette de réduire de 60% à 65% les émissions de carbone par unité de PIB par rapport aux niveaux de 2005 et d'augmenter d'environ 20% la proportion des énergies non fossiles dans la consommation totale.