Dernière mise à jour à 11h22 le 07/12
La municipalité de Tianjin, dans le nord de la Chine, a vu sa densité de PM2,5 diminuer de 31% en glissement annuel en octobre et en novembre grâce à une série d'efforts visant à lutter contre la pollution, ont annoncé mercredi les autorités locales.
L'indice moyen des PM2,5, qui font référence à des particules suspendues dans l'air dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns et qui nuisent à la santé, a été de 58 mg par mètre cube pendant ces deux mois, a annoncé le bureau de la protection environnementale de Tianjin.
La densité des PM2,5 a notamment diminué de 49% en glissement annuel en novembre, a fait remarquer Deng Xiaowen, chef du centre de surveillance de l'environnement de Tianjin.
Cette nette amélioration résulte d'une série de mesures ciblées, a indiqué Yang Yong du bureau de la protection de l'environnement de Tianjin.
Les autorités de Tianjin ont fermé 9.081 usines hautement polluantes et ordonné à 9.873 autres d'améliorer leur capacité de traitement des polluants cette année.
La ville envisage également d'interdire totalement la combustion du charbon d'ici fin 2018. Un total de 1,21 million de foyers devront remplacer le charbon par le gaz et l'électricité pour le chauffage hivernal.
Les autorités de Tianjin et de la province voisine du Hebei, qui abritent plusieurs des villes les plus polluées du pays, avaient exhorté les industries hautement polluantes, dont l'acier, le moulage et la cokéfaction, à limiter leur production et à réduire les émissions durant la période de chauffage hivernal.
La région Beijing-Tianjin-Hebei se situe au coeur de la Plaine du Nord de la Chine où la pollution de l'air, notamment le smog d'hiver, se produit souvent à cause de la forte concentration des émissions liées à l'industrie et aux véhicules, de la circulation limitée de l'air et de la combustion du charbon.
Un nombre croissant d'habitants s'inquiète de l'impact de la pollution sur la santé, notamment en raison des PM2,5. Par rapport aux particules plus grandes, ces particules plus fines représentent un risque plus important pour la santé parce qu'elles peuvent pénétrer plus profondément dans les poumons.
La Chine s'est fixée l'objectif de réduire le niveau moyen des PM2,5 d'au moins 15% dans les villes autour de la région Beijing-Tianjin-Hebei entre octobre 2017 et mars 2018 par rapport au niveau de l'année dernière.