Dernière mise à jour à 16h48 le 12/02
Les données du centre météorologique montrent une baisse constante de la pollution de l'air depuis le pic enregistré il y a 5 ans
Selon ces chiffres, la Chine a en effet connu une amélioration continue de la qualité de l'air depuis 2013, lorsque les niveaux de pollution ont atteint un record, avec une nouvelle baisse des « jours de smog » enregistrée l'année dernière.
Les données du Centre national de météorologie ont montré qu'à partir de 2000, le pays a commencé à connaître une augmentation constante de la pollution, atteignant un pic en 2013 quand il a connu 13 périodes de smog.
Cependant, d'après un bulletin sur l'environnement atmosphérique publié le 11 février par le centre, depuis que le gouvernement central a présenté son plan d'action sur le contrôle et la prévention de la pollution atmosphérique cette même année, le smog a diminué en intensité.
« L'amélioration de la qualité de l'air en 2017 est la plus remarquable », a souligné Zhang Hengde, ingénieur principal au centre.
Les stations de surveillance à travers la Chine ont enregistré seulement 27,5 jours de smog en moyenne l'année dernière, soit 19,4 jours de moins qu'en 2013, a-t-il précisé, ajoutant que c'est la région Beijing-Tianjin-Hebei qui a connu le plus grand changement, passant de 71,1 jours à 42,3 jours.
Les centres météorologiques chinois utilisent le terme « jours de smog » pour décrire une mauvaise qualité de l'air, sur la base de facteurs tels que les PM2,5 (particules fines dangereuses), la visibilité et l'humidité. Mais leurs mesures peuvent différer des indices utilisés par les autorités de protection de l'environnement.
Les données à long terme du centre montrent que la Chine a également connu une diminution constante du temps sableux depuis 2010.
M. Zhang a attribué les progrès réalisés l'an dernier aux efforts du gouvernement pour réduire la pollution ainsi qu'au nombre élevé de jours de grand vent, particulièrement en hiver. « On doit en accorder le mérite aux contrôles efficaces sur les émissions de polluants », a-t-il dit.
Des simulations basées sur la surveillance météorologique du centre montrent en effet que les mesures visant à réduire les émissions de polluants à l'échelle nationale ont permis de réduire de 43,5% la concentration quotidienne moyenne en PM2,5 par rapport à 2013.
Ces résultats sont similaires à ceux publiés plus tôt par le ministère de la Protection de l'environnement, selon lequel la concentration moyenne en PM2,5 avait chuté de 44,2% au cours de la même période.
Cependant, M. Zhang a averti que malgré une tendance positive, le temps peut encore empirer dans certaines régions au cours de périodes spécifiques, et qu'en conséquence les contrôles doivent être poursuivis.
« Nous continuerons à coopérer avec les autorités de protection de l'environnement pour assurer un suivi et des prévisions sur la pollution de l'air », a-t-il ajouté.