Dernière mise à jour à 09h20 le 17/01
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Deux parents ont été arrêtés en Californie après que la police ait découvert qu'ils avaient enfermé leurs 13 enfants à la maison, certains « enchaînés à leur lit avec des chaînes et des cadenas ». David Allen Turpin, 57 ans, et Louise Anna Turpin, 49 ans, ont été inculpés de torture et de mise en danger d'enfants.
Les enfants du couple, âgés de 2 à 29 ans, vivaient à Perris, à 95 kilomètres au Sud-est de Los Angeles. Les policiers ont été alertés par l'une des victimes, une jeune fille de 17 ans qui était parvenue à s'échapper de l'enfer où elle était retenue.
La jeune fille -qui semblait avoir « seulement 10 ans et était légèrement émaciée »- a réussi à s'échapper le 14 janvier et à appeler le numéro d'urgence en utilisant un téléphone portable trouvé à l'intérieur de la maison, a indiqué le département du shérif de Riverside. Arrivés plus tard, les policiers ont trouvé « plusieurs enfants enchaînés à leur lit avec des chaînes et des cadenas dans un environnement sombre et nauséabond ». Mais, selon la police, les parents ont été incapables de fournir immédiatement une raison logique expliquant pourquoi leurs enfants ont été enfermés de cette manière.
Les policiers ont été « choqués » de découvrir que sept des personnes détenues dans la maison étaient en fait des adultes âgés de 18 à 29 ans. « La victime a été mal nourrie et très sale », a déclaré la police. Toutes les victimes sont maintenant traitées dans les hôpitaux locaux. Sur Muir Woods Road, aucun indice de l'horreur qui régnait à l'intérieur du numéro 160. C'est une maison de banlieue chic avec trois voitures scintillant dans l'allée. Les rideaux étaient tirés, mais une étoile de Noël décorative pouvait encore être vue accrochée sur une fenêtre, comme beaucoup d'autres maisons du voisinage. Il était difficile d'imaginer comment une famille pouvait cacher un si énorme et si sombre secret ici.
Et pourtant c'est exactement ce qui semble s'être passé. La page Facebook du couple montre de nombreuses photos de toute la famille, apparemment heureuses et souriantes, certaines provenant d'événements où ils renouvelaient leurs vœux, et de nombreux messages affichent des commentaires de la famille ou des amis. Les voisins sont maintenant engagés dans une introspection, se demandant comment ils n'ont pas pu remarquer que quelque chose allait de travers. Personne ne semble savoir depuis combien de temps les frères et sœurs ont été retenus captifs et, bien sûr, personne ne peut répondre à la question la plus difficile de toutes –pourquoi ?