Dernière mise à jour à 10h53 le 16/08
L'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) a rapporté jeudi que le mois de juillet avait été le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre depuis 140 ans que cette statistique existe.
Une grande partie de la planète a subi une canicule sans précédent au mois de juillet, et les températures ont atteint de nouveaux records au cours de ce mois, le plus chaud jamais enregistré, selon la NOAA.
La température mondiale moyenne en juillet s'est élevée à 16,74 degrés Celsius, soit environ 0,96 degrés au dessus de la moyenne du 20ème siècle, qui s'élevait à 15,78 degrés, selon la NOAA.
Cette information a été confirmée jeudi par l'agence spatiale américaine (NASA), qui a observé que la température moyenne mondiale en juillet s'était élevée de manière anormale, à 0,93 degrés Celsius au dessus de la moyenne des mois de juillet de 1951 à 1980.
Le mois de juillet dernier était le 43ème mois de juillet consécutif et le 415ème mois consécutif à présenter des températures supérieures à la moyenne, ce qui apporte une nouvelle preuve du réchauffement climatique. Neuf des dix mois de juillet les plus chauds ont eu lieu depuis 2005, selon la NOAA.
Deke Arndt, directeur de la surveillance du climat au sein du NOAA, a déclaré lors d'une téléconférence que le mois de juillet était proche du record, en l'absence d'un fort phénomène d'El Nino, et que ce résultat était "presque entièrement attribuable aux changements climatiques".
Cette année est également la plus chaude jamais enregistrée jusqu'à présent dans plusieurs parties d'Amérique du Nord et du Sud, d'Asie, d'Australie, de Nouvelle-Zélande, ainsi que dans la moitié sud de l'Afrique, enfin dans certaines parties de l'océan Pacifique ouest, de l'océan Indien et de l'océan Atlantique.
La superficie de la mer Arctique recouverte par les glaces a diminué jusqu'à un nouveau record à la baisse, situé à 19,8% en dessous de la moyenne, éclipsant le précédent record fixé en juillet 2012, tandis que la superficie moyenne recouverte par les glaces en l'Antarctique s'est établie à 4,3% en dessous de la moyenne de 1981-2010, soit le niveau le plus bas enregistré au mois de juillet depuis 41 ans d'existence de cette statistique, selon la NOAA.