Des journalistes étrangers visitent les écoles de Shanghai

Des journalistes étrangers invités à visiter deux écoles à Shanghai la semaine dernière ont décrit les élèves comme « ayant intégré la crise sanitaire dans leur vie » et « intrépides » après la reprise des cours après plus de deux mois d'études en ligne à domicile.

Quarante-neuf journalistes de huit pays et régions －dont le Japon, la France, les États-Unis, le Royaume-Uni et Singapour－ ont visité deux collèges le 7 mai, le lendemain du retour des élèves de troisième année du secondaire et de deuxième année de lycée à l'école. Leurs rapports ont souligné le retour progressif de la Chine à l'école alors que certains établissements d'enseignement d'autres pays touchés par la pandémie de pneumonie à nouveau coronavirus réfléchissent encore sur leurs propres positions.

Le bien-être mental des élèves après leur séjour à la maison depuis janvier a été au centre de leurs entretiens.

Feng Zhigang, directeur du lycée de Shanghai, a déclaré à l'Agence France-Presse que la reprise des cours était la chose responsable à faire, non seulement pour les études des adolescents, mais aussi pour leur santé physique et mentale.

« (À la maison) il y a un manque d'activités sociales, donc les cours en ligne à long terme poseront plus ou moins des problèmes », a-t-il déclaré.

L'école a indiqué aux journalistes qu'elle avait mis l'accent sur la responsabilité sociale dans ses cours en ligne et encouragé les élèves à adopter des changements et à adopter une humeur positive pour l'étude.

Hu Weiguo, ancien élève du lycée de Shanghai et chef d'une équipe médicale de Shanghai envoyée pour soutenir Wuhan, la ville chinoise la plus touchée par la pandémie, a prononcé un discours sur l'expérience de l'équipe que les étudiants ont regardée en ligne. Cela les a motivés à travailler dur et à contribuer à la société, a affirmé l'école.

Une histoire de Reuters a raconté que les élèves étaient « ravis » de retourner en classe après un confinement de plusieurs mois malgré le fait de devoir porter des masques faciaux, des contrôles de température obligatoires, des procédures d'hygiène strictes, l'installation de boucliers en verre sur les tables à manger et des rappels constants pour garder 1 mètre de distance.

Zhang Jiayi, un élève de 17 ans du lycée de Shanghai, a déclaré à Reuters qu'ils attendaient avec impatience les vacances, mais que les vacances étaient devenues trop longues. « Cette fois, nous avions hâte de retourner à l'école, où nous pouvons voir des amis et des enseignants », a confié Zhang.

Le directeur Feng a déclaré à Reuters que l'école avait une équipe d'orientation psychologique pour aider les élèves pendant l'isolement des cours en ligne, mais que cela ne pourrait jamais remplacer le fait de retrouver des amis et des enseignants en personne.

Certains étudiants ont dit qu'ils n'étaient pas intimidés et qu'ils s'étaient habitués aux mesures de prévention de la pandémie, qui étaient devenues la nouvelle norme dans les espaces publics de Shanghai.

Le bureau d'information de la ville a indiqué qu'il avait aidé des journalistes étrangers à mener un certain nombre d'interviews depuis janvier, en organisant précédemment des visites pour les médias axées sur la fourniture de matériel de prévention de la pandémie, le traitement contre la pneumonie à nouveau coronavirus, la reprise du travail et de la production et le « mode de vie dans le cloud » et économie du cloud. Des journalistes de 129 médias étrangers ont participé aux tournées.

Depuis début février, le gouvernement municipal de Shanghai a mis à jour son point de presse quotidien sur la pandémie en anglais, français, japonais et coréen sur le site Internet de son bureau des affaires étrangères.