Certains membres d'un panel d'experts devant rédiger la déclaration Abe visant à marquer la fin de la Seconde Guerre mondiale ont révélé leur conception absurde de l'histoire lorsqu'ils ont exprimé des doutes quant à savoir si ce que les troupes japonaises ont fait durant la guerre devait être qualifié d'agression ou non.
Selon un reportage de Kyodo News, ces experts ont eu un débat brûlant durant la seconde réunion du panel quant à savoir s'il fallait utiliser le mot "agression" dans le document, comme cela avait été fait dans la Déclaration Murayama qui a marqué l'histoire 20 ans plus tôt.
Certains experts ont soutenu que ce mot "n'est pas clairement défini dans la loi internationale", et ont suggéré le fait qu'il ne serait peut-être pas approprié de déterminer que "cette guerre était un acte d'agression basé sur les valeurs actuelles".
Le fait que le Japon a commis des agressions abominables contre la Chine et d'autres pays durant la Seconde Guerre mondiale étant reconnu internationalement, de tels sophismes sont outrageants.
Cette tendance révisionniste dont ont fait preuve ces experts est aussi consternante car elle a une fois de plus révélé l'échec du Japon à faire face de manière honnête à son histoire de guerre, près de 70 ans après la fin de la guerre.
De telles tentatives de nier ou d'amoindrir les atrocités du Japon durant la Seconde Guerre mondiale ont ébranlé la confiance entre le Japon et ses voisins, et pourraient endommager davantage les relations de Tokyo avec ces nations si elles ne sont pas contrôlées.
En tant que Premier ministre du Japon pour la troisième fois, Shinzo Abe sait parfaitement que le problème de l'histoire de guerre du Japon pourrait peser dans les relations extérieures du pays. Pourtant, à l'approche du 70e anniversaire de la fin de la guerre, il a fait plusieurs déclarations ayant fait naître des inquiétudes sur le fait qu'il pourrait chercher à troubler la situation historique et à atténuer la culpabilité du Japon pour ses crimes de guerre.
Pour devenir un dirigeant politique responsable, il devrait au moins résister à cette envie, l'histoire pouvant se répéter si l'on en tire pas des leçons.
On devrait aussi lui rappeler que s'il agit autrement, les efforts récents de la Chine et de la Corée du Sud pour réparer leurs liens fragiles avec le Japon seraient aussi gaspillés.
Alors que les Etats-Unis se préparent à offrir à M. Abe un accueil "grandiose" pour sa visite officielle d'une semaine, voici un message d'avertissement pour Washington : peu importe que l'alliance de leurs deux pays soit bonne, Washington devra s'assurer que le Japon ne pose aucune menace à l'ordre mondial d'après-guerre.
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