<b>Sous les feux des projecteurs</b>
En 2011, les médias ontcommencé à s’intéresser au sujet des "familles d'accueil". Des représentants de l'autorité des affaires civiles ont persuadé Yuan d'envoyer les enfants dans des orphelinats publics.
Elle a mis cinq enfants dans un foyer d'accueil à Kaifeng, mais a gardé les autres. «Je ne pouvais pas supporter de les voir partir,» a-t-elle reconnu. «Je les considère comme mes propres enfants. Beaucoup d'entre eux n'ont jamais su qu'ils ont été abandonnés et me considéraient comme leur mère biologique».
Wu a confié que «la situation actuelle est directement liée à l'échec de certains ministères quant à leur supervision et gestion.
«Ce sont nos erreurs».
La Chine envisage de procéder à une inspection d’un mois des orphelinats gérés par des particuliers et des opérateurs privés, a indiqué dimanche le ministère des Affaires civiles.
Le compté de Lankao devrait voir la construction du premier centre social pour les enfants en 2013, selon les autorités locales.
A la question, si elle continuerait son travail de charité, Yuan a répondu : «Pensez-vous que je puisse regarder un enfant mourir de froid et de faim dans la rue, sans rien faire ? Tant que je suis vivante, je continuerai à les aider».