Priorité à la mise en œuvre de projets cruciaux pour le Congo
Selon Guan Jian, les relations économiques entre les deux pays possèdent une longue histoire et ont trait à tous les aspects de la société. À différentes époques, la Chine a contribué au développement de la société et de l'économie du Congo et s'est gagnée l'estime de ses habitants. Depuis le Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine en 2006, les deux pays collaborent davantage dans les domaines de l'éducation, de la santé, de l'agriculture, de la formation du personnel et de la construction d'infrastructures.
Dans le cadre de ce Forum, la Chine fournira de l'aide à certains projets visant à améliorer la vie du peuple, à contribuer à l'augmentation de la capacité de développement, à promouvoir l'intégration, etc.
Selon Guan Jian, pour l'instant, la plupart des entreprises chinoises sont impliquées dans des travaux de construction, et n'ont en fait pas réalisé d'investissements. À long terme, il conviendrait d'opérer un ajustement structurel et d'augmenter le niveau de coopération. D'ailleurs, les entreprises chinoises doivent prêter davantage d'attention à la planification sur le long terme et à l'amélioration du niveau du personnel.
La Chine accueille la culture africaine
Selon Guan Jian, les échanges entre les deux pays sont de plus en plus fréquents : en 2012, des activités liées au Nouvel An chinois ont été organisées au Congo ; en juin, un Institut Confucius a été créé dans l'université de Ngouabi ; et en août, un programme télévisé d'enseignement de la langue chinoise a été lancé sur une chaîne locale. En mars 2013, une bibliothèque chinoise a été inaugurée dans l'université de Ngouabi, un nouveau palier dans les échanges entre les deux pays.
Guan Jian indique que l'amitié entre les peuples des deux pays remonte à très loin dans l'histoire : dès les années 1970, la Chine avait commencé à envoyer des enseignants travailler dans des universités et des écoles secondaires du Congo. Pour beaucoup d'amis congolais d'âge moyen, les films en plein air projetés par les équipes médicales chinoises font partie de leurs souvenirs d'enfance. Certains Congolais ont même grandi en regardant le portrait du président Mao. Jusqu'à aujourd'hui, dans les occasions officielles, le costume zhongshan (habit à col fermé) est resté un vêtement populaire au Congo. Dans cette nouvelle ère, les échanges culturels des peuples des deux pays restent vigoureux. Les gouvernements des deux pays ont signé un accord de coopération culturelle et réalisé des activités dans ce cadre. Toutes ont été appréciées par les deux parties : le spectacle de la troupe d'arts martiaux du temple Shaolin, la journée portes ouvertes de l'ambassade de Chine au Congo, la semaine de la presse chinoise, l'exposition de peintures sur le thème de la Chine, la visite en Chine du ministre de la Culture du Congo, l'exposition de sculptures sur bois du Congo à Beijing, l'exposition de photographies sur le Congo, les cours de chinois, etc. « Le peuple congolais, particulièrement les jeunes, raffole de la culture chinoise. Chaque fois que l'on change les photos dans la vitrine de l'ambassade de Chine, les gens viennent regarder attentivement », précise Guan Jian.
Selon lui, à l'avenir, avec l'ouverture de la bibliothèque chinoise riche d'une dizaine de milliers de livres et de disques, et l'inauguration de l'Institut Confucius dans l'université de Ngouabi, les amis congolais auront encore plus l'occasion de connaître la culture chinoise. En même temps, les Chinois ont fait, et feront encore, bon accueil aux amis congolais venant présenter leur culture en Chine, afin de mieux connaître ce grand pays d'Afrique centrale.