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Les médicaments antipaludéens chinois passent les tests avec succès (2)

( La Chine au présent )

22.03.2013 à 09h24

Les antipaludéens exportés par la Chine ont subi des contrôles sévères

Les médicaments antipaludéens chinois entrent sur le marché africain par deux voies fort différentes : par le biais de l'aide économique et médicale accordée par le gouvernement chinois aux pays africains d'une part et par le biais du commerce extérieur de l'autre. Par exemple, des médicaments chinois peuvent être achetés par des organisations internationales ou bien être écoulés sur le marché africain via les réseaux de vente des succursales des entreprises chinoises et de leurs partenaires africains.

« Lorsqu'il s'agit de l'aide chinoise accordée à l'étranger, les médicaments chinois passent d'abord par le contrôle du pays d'origine et par celui du port avant d'être exportés. La qualité est donc garantie », assure Zhu Zhenghong, directeur du département de l'aide à l'étranger du ministère chinois du Commerce. En matière d'achats public internationaux, l'OMS a appliqué dès 2004 le système de pré-certificat à l'égard des médicaments contre le sida, le paludisme et la tuberculose. Les médicaments antipaludéens achetés en utilisant les fonds des institutions internationales doivent être certifiés par l'OMS. L'achat des médicaments au sein de l'OMS doit passer par une procédure complète très stricte. Seules les entreprises pharmaceutiques qui sont certifiées par cette procédure sont inscrites dans la liste. Pour les autres modes d'exportation de médicaments chinois sur le marché africain, depuis leur fabrication jusqu'à leur arrivée sur les marchés des pays de destination, toutes les étapes doivent également passer par des procédures sévères et sont toujours supervisées par les autorités de contrôle compétentes des deux parties, comme les administrations de contrôle des médicaments.

Selon les informations du Bureau national de contrôle des produits alimentaires et pharmaceutiques de Chine, la fabrication des médicaments antipaludéens à base d'artémisinine ne peut se faire sans son aval et doit être enregistrée auprès d'elle. Il faut ensuite que les médicaments soient produits dans des ateliers certifiés eux aussi par l'Administration. Enfin, avant d'être exportés, ces médicaments doivent être enregistrés et approuvés dans les pays de destination. Cette procédure est souvent très stricte.

En plus du système de certification de l'OMS et du contrôle des pays exportateurs, certains pays importateurs tels que la Tanzanie possèdent aussi leur propre système de certification. « Les médicaments antipaludéens doivent être strictement pré-certifiés avant l'achat, vérifiés sur place et examinés par les douanes avant d'être distribués aux hôpitaux et aux patients des différentes régions du pays par les services relevant de l'Administration tanzanienne des aliments et des médicaments, » explique Mohamed Ali.
Selon Kong Dongsheng, directeur général de China-Africa Healthcare CO, Ltd, représentant de Kunming Pharmaceutical Corporation (KPC) en Ouganda, le contrôle exercé par l'Administration de contrôle des médicaments en Ouganda est, par rapport aux autres pays africains, assez sévère et bien minutieux. Pour le moment, deux médicaments antipaludéens exportés par KPC ont été enregistrés en Ouganda. Chaque fois, les médicaments chinois sont passés par les procédures strictes imposées par l'Administration ougandaise de contrôle des médicaments. D'ailleurs, l'Administration effectue tous les quatre ans une vérification dans l'usine pharmaceutique. Ce n'est qu'après avoir passé les tests que la partie chinoise peut continuer à exporter ses produits. Une fois de faux médicaments découverts, l'Administration de contrôle des médicaments et la police chargée des médicaments ougandais ouvriront une enquête pour rechercher les responsables, et ils sont susceptibles d'imposer des sanctions sévères aux personnes et sociétés concernées, voire de les poursuivre en justice.

Pourquoi les médias occidentaux ont-ils diffamé les produits chinois ?

En réponse à ce reportage prétendant que « ces faux médicaments venaient tous de Chine au même titre que les portables et les vêtements de piètre qualité », Su Li, directrice générale adjointe de Guilin Pharma, a indiqué que « le marché africain des médicaments était monopolisé autrefois par les entreprises occidentales et que les prix étaient exorbitants. Ces dernières années, de plus en plus d'entreprises chinoises exportent des médicaments de bonne qualité mais moins chers sur le marché africain. Ces produits aident l'Afrique à remédier à la pénurie de médecins et de médicaments sur le continent et profitent à un grand nombre de populations africaines. Mais cela a retiré des parts de marché aux entreprises pharmaceutiques occidentales ». Zhou Yong, directeur général de la SARL Hofon-Cotec (Tanzanie) a échangé des points de vue avec des professionnels locaux et des gens de l'Administration de contrôle des médicaments sur ce sujet. Ils sont tous d'accord pour dire que « ce reportage dévoile une certaine jalousie de la part de quelques pays développés face à la croissance rapide de la Chine ces dernières années ».

Un responsable de Kunming Pharmaceutical Corporation, explique que sa société s'active à promouvoir des produits de bonne qualité en Afrique. Ces 20 dernières années aucun incident notable ne s'est produit. Il pense que le reportage du quotidien The Guardian est infondé et ne se fonde que sur les témoignages de quelques personnes isolées. Pour lui, c'est pour des motifs politiques et économiques qu'un tel article a été publié.

D'après Ouyang Daobin, il est faux d'attribuer l'échec de l'éradication du paludisme en Afrique à de faux produits qui viendraient de Chine. D'abord, les effets curatifs des médicaments chinois à base d'artémisinine ont été prouvés par la pratique dans bien des pays africains. Deuxièmement, les boîtes de médicaments chinois antipaludéens, plus d'un million au total, dont la Chine a fait don à l'Ouganda, ont été bien appréciées par le gouvernement et le public ougandais. Ce pays demande chaque année de nouveaux dons de médicaments au gouvernement chinois. Le gouvernement ougandais impose un contrôle strict aux médicaments. Et il n'existe pas de faux médicaments distribués et achetés par la voie régulière. Troisièmement, certains patients pensent que les produits antipaludéens ne sont pas efficaces, c'est peut-être qu'ils ne les ont pas pris conformément aux instructions.

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