«Cela devrait être réglementé par les autorité de la santé et nécessite un mécanisme approprié pour faciliter le contrôle par la Croix-Rouge», a exhorté Gao.
Il s'est inquiété de savoir si le prochain mandat nuirait à l'enthousiasme des hôpitaux, en craignant que les dons d'organes qu'ils procurent soit utilisés par d'autres hôpitaux.
«Plus de temps et de prudence sont nécessaires pour la planification et la mise en œuvre de ce programme», a-t-il reconnu, expliquant que le système chinois de don d'organes devait repartir de l'avant, après un procès de trois ans dans différentes régions du pays.
Concernant l'incompatibilité entre les pratiques locales et la politique nationale, Wang Haibo a répondu que la politique ne doit pas simplement être modifié en fonction des préférences individuelles. La proposition de révision de la politique devrait être soumise pour examen et approbation au Comité national d'experts des dons d'organes.
Hommes Tongyi, un chirurgien de transplantation rénale de premier plan à l'hôpital Qiaofoshan à Jinan, la province du Shandong, partage cette idée, en ajoutant que pas à pas cette mesure progresse et devient plus pratique.
«La Croix-Rouge est désormais en charge de l'attribution et le partage des dons d'organes dans la province du Shandong»,a-t-il dit.
Sur près de cent greffes de rein effectués à l'hôpital l'année dernière, treize proviennent de personnes décédés, organes fournis par l'hôpital et d'autres établissements.
Pour Li Peng, un médecin du centre d'approvisionnement de l'hôpital général de Guangzhou du commandement militaire de l'APL : «Nous avons longtemps attendu une telle mesure, sans ce système, comment pouvons-nous assurer une répartition équitable et renforcer la volonté du public de faire un don», a-t-il noté.
Interrogé par les familles des donneurs qui demandaient si les organes n'était pas uniquement destinés aux plus riches et aux plus influants : «La réponse est non et je peux leur montrer le système", a-t-il assuré.
Etant le premier à utiliser ce procédé, l'hôpital a traité près de quarante dons d'organes de personnes disparues depuis 2011, impliquant environ cent organes, a-t-il révélé.
Via le système, près de la moitié des dons sont allés vers d'autres hôpitaux et certains ont même quitté la province.
Par contre, «nous n'en avons pas reçu d'autres hôpitaux», s'est-il plaint.
Le médecin souhaite l'introduction rapide de la réglementation pour résoudre ce problème, qui pour lui est dû principalement à une méconnaissance et a une répartition inégale dans le milieu hospitalier.