Julian Assange, le Fondateur de Wikileaks, a révélé la semaine dernière que c'est M. Narvaez qui a donné un document de voyage de réfugié à Snowden, ce qui lui a permis de fuir Hong Kong il y a huit jours alors que Washington insistait pour obtenir son extradition.
L'Équateur, premier pays à qui Snowden a demandé l'asile, a dit que maintenant Snowden était dorénavant le problème de Moscou.
« Sommes-nous responsables de le ramener en Equateur ? Ce n'est pas logique », a déclaré M. Correa lundi. Il a dit qu'il ne pouvait pas examiner la demande d'asile et qu'avoir donné un laissez-passer de voyage temporaire à Snowden pour lui permettre de s'envoler pour Moscou était « une erreur de notre part ».
Snowden est bloqué et pris dans un vide juridique à l'Aéroport International de Sheremetyevo de Moscou depuis plus d'une semaine à la recherche d'un refuge sûr.
Washington veut le voir extradé vers les Etats-Unis afin qu'il puisse être jugé pour avoir divulgué des informations révélant un vaste programme américain de surveillance du téléphone et de l'Internet.
Snowden, dans sa lettre à M. Correa, a dénoncé le programme américain comme étant une grave violation des droits de l'homme.
« Ce système global affecte toute vie humaine touchée par la technologie ; l'enregistrement, l'analyse et un jugement secret rendu sur chaque membre de l'opinion publique internationale ».
Dans sa lettre à M. Correa, Snowden a déclaré : « Peu importe combien de jours il me reste à vivre, je reste engagé dans la lutte pour la justice dans ce monde inégal ».