Selon le rapport, les acheteurs chinois sont les principaux acheteurs de biens résidentiels à Sydney et Hong Kong, et ils sont également actifs à Kuala Lumpur et Bangkok.
Ils sont de plus puissants sur les marchés occidentaux clés, en particulier à New York. Leur présence mondiale est stimulée par un Yuan fort et le ralentissement de l'économie domestique, qui incite les investisseurs chinois à regarder plus loin et à diversifier leurs risques, indique le rapport.
« En Chine, nous constatons un intérêt croissant pour l'achat de nouveaux biens immobiliers à l'étranger. Et le principal type d'acheteurs a changé, passant d'axés sur l'immigration à axés sur l'investissement », a déclaré Maureen Yeo, Directrice adjointe du marketing pour les projets internationaux chez Knight Frank Beijing.
« De plus en plus d'acheteurs se tournent vers le marché de l'immobilier à l'étranger pour diversifier leurs portefeuilles d'investissement », dit-elle.
Selon Louis Bai, directeur général de la succursale de Beijing de Barratt Homes Plc (un promoteur immobilier basé au Royaume-Uni), ce sont les membres de la toute nouvelle classe moyenne chinoise, et pas les millionnaires, qui ont été les principaux acheteurs des projets de l'entreprise à Londres cette année.
« La plupart des revenus annuels des ménages de nos acheteurs individuels planent autour de 500 000 Yuans. Environ 60% d'entre eux sont des investisseurs purement financiers, tandis que 40% pensent à l'émigration et à l'éducation de leurs enfants », a déclaré M. Bai.
« La diversification de leur portefeuille de placements est une motivation essentielle dans l'achat de biens à l'étranger », a-t-il ajouté.
L'importance croissante de la Chine sur le marché international de l'immobilier reflète également la montée de l'Asie comme plaque tournante de la création de richesses.
L'Asie est la deuxième zone du monde derrière l'Amérique du Nord en termes du nombre de milliardaires, et le nombre de personnes individuelles à hauts revenus nets en Chine devrait augmenter de 137% au cours de la prochaine décennie, selon Knight Frank.
Les limites imposées à l'immobilier en Asie ont conduit de nombreux investisseurs de la région à chercher plus loin.
Après les Chinois, les investisseurs singapouriens et russes sont les acheteurs les plus actifs de nouveaux biens résidentiels au monde, suivis, selon le rapport, par les acheteurs britanniques et américains.
Environ 39% des personnes interrogées cité risques politiques et économiques dans le marché intérieur de l'acheteur comme un facteur clé pour la demande internationale.
Une autre fraction de 47% des répondants a déclaré que « l'effet de refuge» a été le facteur principal. Selon le rapport, l'éducation et le mode de vie sont de plus en plus importants lors d'un investissement à l'étranger.