Selon M. Zhuang, les villes de la région Beijing-Tianjin-Hebei ont plus de difficultés à améliorer la qualité de l'air que les villes situées autour des deltas du Fleuve Yangtsé et de la Rivière des Perles. La région connait de graves déséquilibres dans son développement économique, ce qui rend difficile le respect d'une norme uniforme, a dit M. Zhuang.
On n'est cependant pas certain que la qualité de l'air lors de l'événement de l'APEC sera aussi bonne qu'elle le fut pendant les Jeux Olympiques, a déclaré Zou Shoumin, Directeur du bureau d'inspection de l'environnement au Ministère de la protection de l'environnement.
Lors d'une conférence de presse organisée mercredi, M. Zou a déclaré qu'il n'était pas sûr que la qualité sera à la hauteur, compte tenu des différents polluants et des conditions de diffusion en cause.
En outre, les mesures anti-smog drastiques, comme les règles relatives aux plaques d'immatriculation impaires même et la suspension des activités industrielles ne sont pas conventionnelles et ne peuvent être appliquées que pendant une période spéciale, a dit M. Zou.
Peng Yingdeng, expert en gestion de l'environnement urbain au ministère, estime que les conditions de diffusion jouent un rôle important dans la qualité de l'air.
Les Jeux Olympiques de 2008 ont eu lieu pendant la saison des pluies de la ville et ont coïncidé avec des conditions idéales de diffusion des polluants, tandis que l'événement de l'APEC se tiendra à l'automne, qui voit généralement des conditions de dispersion plus défavorables, a-t-il dit.
Des mesures telles que celles qui furent prises pendant les Jeux Olympiques ne peuvent être utilisées qu'à un moment particulièrement important en raison de leur influence sur le développement économique du pays et la vie des gens, a-t-il ajouté.