Plus de 500 barbecues illégaux ont été éteints mardi à Beijing pour lutter contre la pollution atmosphérique et le temps brumeux qui persiste.
Le Bureau municipal de l'administration et de l'application des lois de Beijing a lancé une opération en août pour superviser les barbecues à ciel ouvert dans la capitale, qui sont une source d'une grave pollution de l'air et génèrent des particules PM 2,5, a annoncé le Bureau. Les PM 2,5 sont des particules fines en suspension dans l'air dont le diamètre est égal ou inférieur à 2,5 micromètres (PM 2,5).
Plus de 500 barbecues ont été saisis lors de cette opération de trois mois, selon les autorités.
Dans la bataille pour le ciel bleu, Beijing a adopté un programme de réponse d'urgence qui prévoit en cas d'alerte rouge à la pollution d'introduire un système de circulation alternée des véhicules en fonction du caractère pair ou impair de leur plaque minéralogique et de fermer les écoles. La ville de Beijing a également lancé le 1er novembre un système d'alerte pilote pour la qualité de l'air, et une alerte du premier niveau sera émise lorsque l'indice de la qualité d'air dépasse 500.
Selon un plan d'action dévoilé en septembre, les particules seront réduites d'au moins 10% dans les principales villes du pays d'ici 2017. A Beijing et dans ses environs, les PM 2,5 devraient baisser de près de 25% par rapport à l'année 2012 d'ici 2017.