Le ministère chinois de la Protection de l'environnement a appelé mardi à assurer la transparence des évaluations concernant les impacts sur l'environnement et a promis une "tolérance zéro" envers le personnel et les organes impliqués dans des falsifications.
Les organes d'évaluation environnementale doivent rendre publics et dans leur intégralité leurs rapports d'évaluation environnementale, afin de solliciter plus de propositions et de faire l'objet de davantage de supervision de la part du public, indique une circulaire publiée par le ministère de la Protection de l'environnement.
Ce dernier a ordonné aux gouvernements locaux de rendre publics leurs engagements en matière de protection de l'environnement, afin de permettre au public de faire pression sur les autorités pour que celles-ci tiennent mieux leurs engagements.
Le matériel d'évaluation, approuvé ou non par les autorités environnementales, devra également être rendu public dans son intégralité.
En Chine, les autorités locales sont souvent critiquées par le public pour avoir donné le feu vert à des projets de construction présentant des risques environnementaux et susceptibles de nuire à la santé publique.
En juillet 2012, des milliers de personnes s'étaient rassemblées dans la ville de Shifang de la province du Sichuan (sud-ouest) pour demander au gouvernement local de suspendre la construction d'une fonderie de bronze susceptible de contaminer l'air et l'eau. Ce projet a finalement été abandonné.