La capitale chinoise, Beijing, a vu moins de pollution de l'air à la veille de la Fête du printemps, ou Nouvel An chinois, avec moins de tirs de feux d'artifice, ont indiqué vendredi les autorités municipales de l'environnement.
Selon le Centre municipal de la surveillance de l'environnement de Beijing, la qualité de l'air à la veille du Nouvel An chinois était "bien meilleure" qu'à la même période l'année précédente, avec une densité moyenne des PM2,5 dans l'air (particules en suspension dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres) comprise entre 140 et 160 microgrammes par mètre cube de jeudi 18h00 à minuit.
L'année dernière, Beijing avait enregistré son plus haut niveau des PM2,5 avec un chiffre supérieur à 1.000 microgrammes par mètre cube le soir du réveillon du Nouvel An chinois.
Le gouvernement municipal de Beijing a exprimé vendredi sa gratitude dans une lettre adressée aux habitants locaux qui ont remplacé les feux d'artifice par des fleurs et des substituts électroniques pour la célébration.
Les Chinois ont comme tradition de célébrer la Fête du printemps en faisant exploser des pétards et en tirant des feux d'artifice, pour que le bruit fasse fuir les mauvais esprits et la malchance.
Cependant, à cause de l'apparition régulière du smog ces dernières années en Chine, l'impact des feux d'artifice sur la pollution de l'air a attiré l'attention particulière du public et des autorités.
Cette année, les ventes de pétards et de feux d'artifice ont chuté à Beijing en raison des préoccupations grandissantes du public concernant la pollution.
Beijing a également diminué le nombre de détaillants autorisés à vendre des pétards et des feux d'artifice à 1.178, soit une baisse de 12% en base annuelle.