Le nouveau Premier ministre malien, Diango Cissoko, est arrivé jeudi soir à Cotonou et a eu immédiatement un entretien avec le président béninois Boni Yayi, qui est également le président en exercice de l'Union Africaine ( UA).
"Je suis arrivé à Cotonou, pour non seulement transmettre au président en exercice de l'Union Africaine (UA) un message d'amitié et de remerciement que le peuple malien à travers ses dirigeants à voulu adresser à la sous région, la CEDEAO et l'Union Africaine, mais aussi pour recueillir les observations du président Boni Yayi sur ce qui a été fait jusqu'à présent, et ce qui reste à faire dans le cadre de la résolution de la crise malienne", a-t-il déclaré à la presse à l'issue de son audience avec le président Boni Yayi.
Selon le ministre béninois des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine Nassirou Bako Arifari, le président Boni Yayi s'est lancé dans une plaidoyer auprès du Secrétaire général des Nations Unies pour le vote de la résolution 2085 autorisant, pour une période initiale d'un an, le déploiement d'une force internationale au Mali.
"Le Mali est confronté à une double crise après le coup d'Etat militaire qui a renversé le président sortant Amadou Toumani Touré à Bamako en mars dernier et les mouvements islamistes qui ont profité de la rébellion touarègue pour prendre le contrôle du nord du pays, où des islamistes commettent de nombreuses exactions au nom de la charia", a-t-il expliqué.