Flash :

RDC: Une nouvelle coalition de groupes armés exige des poursuites judiciaires contre Joseph Kabila Côte d'Ivoire : grève des enseignants et du corps médical largement suivie à Yamo Construire au lieu de manifester: Premier ministre égyptien Le ministre égyptien de la Culture démissionne pour dénoncer les violences policières Guinée/répression du 28 septembre 2009 : vers l'audition de leaders politiques et de l'ex-chef de la junte Tunisie-FMI: vers un accord pour aider la Tunisie à franchir la période transitoire (déclaration officielle) RDC: La société civile du Nord-Kivu dénonce la présence des militaires rwandais près de l'aéroport de Goma Boni Yayi attendu mardi à Paris pour le renforcement de l'axe de coopération entre la France et le Bénin Congo : avancées significatives dans la réalisation des infrastructures Mali : le MNLA dit être un "partenaire idéal" pour la France dans la lutte contre le terrorisme Mali : arrivée de plus de 500 militaires français supplémentaires à Bamako Mali : les forces aériennes françaises poursuivent le bombardement des objectifs des islamistes depuis le 31 janvier Les tensions à la frontière Soudan-Soudan du Sud pourraient détruire les accords bilatéraux (ANALYSE) Côte d'Ivoire : les législatives partielles se sont globalement bien déroulées Tchad : un ancien gouverneur devenu braqueur, abattu au Nord de la Centrafrique La politique religieuse du PCC ne changera pas Cinq étudiants retrouvés morts dans leur appartement à Beijing Grande-Bretagne : le squelette d'un roi trouvé sous un parking Israël regrettera d'avoir attaqué la Syrie, selon le chef iranien de la sécurité La France et les Etats-Unis considèrent que le président syrien Bachar el-Assad "doit partir"

Beijing  Neige~Très nuageux  2℃~-6℃  City Forecast
Français>>Afrique

Côte d'Ivoire : grève des enseignants et du corps médical largement suivie à Yamo

( Xinhua )

05.02.2013 à 13h42

La grève pour des revendications salariales de cinq et dix jours décrétée respectivement par des syndicats du corps médical et d' enseignants du primaire, du secondaire et de l'enseignement technique est très largement suivie lundi au premier jour à Yamoussoukro, capitale politique et administrative, située à 230 km d'Abidjan, a constaté un journaliste de Xinhua sur place.

Au Centre hospitalier régional (CHR), "seul un service minimum est assuré, le médecin qui se hasardera de faire une césarienne en portera tout seul la charge", a prévenu Dr Désiré Olivier Damaud, secrétaire général local du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d'Ivoire (Synacasci), coordonnateur de la grève à laquelle participent médecins, sages- femmes, infirmiers et infirmières, filles et garçons de salle.

"S'il n'y a rien pour le personnel soignant, il n'y aura rien à l'hôpital", dit le slogan de cette grève des personnels de la santé.

Dr Damaud et ses camarades du bureau local du Synacasci mettent en garde tous leurs camarades qui iront faire des prestations dans des cliniques privées de la place.

"Que le personnel en grève n'aille pas dans les cliniques privées pour travailler, l'objectif de la grève étant de tout bloquer. Aller travailler dans des cliniques privées constituerait une façon de tuer notre grève car des malades y seront déportés pour soins", a-t-il estimé demandant à ses camarades qui n' assurent pas le service minimum de rentrer chez eux et d'être à l' écoute de leur syndicat.

Dans l'enseignement primaire, secondaire et technique, en dehors du lycée Mamie Adjoua, lycée d'excellence de jeunes filles, où quelques enseignants membres de la Coordination des enseignants du secondaire de Côte d'Ivoire (Cesci) dispensent des cours sous protection des forces de l'ordre, tous les autres établissements sont restés fermés à la mi-journée comme si les élèves eux-mêmes avaient reçu les consignes de ne pas se rendre à l'école.

Au lycée Mamie Adjoua, 11 enseignants ont été interpelés par les forces de l'ordre. "Nous sommes allés en salle de professeurs pour entretenir certains collègues présents. Les policiers nous trouvés là et nous ont demandé de les suivre à leur cargo. Une fois près du cargo, ils nous ont intimé l'ordre de monter à bord et nous ont déportés ici au commissariat du 1er arrondissement", a relaté l'un des enseignants interpelés et gardés à vue sur un banc derrière le comptoir.

Le proviseur de cet établissement d'excellence de jeunes filles s'est réjouie de la présence des forces de l'ordre qui rassure "quelques enseignants présents". Il a dénoncé la pratique des grévistes qui consiste à "coûte que coûte entraîner tout le monde dans la grève".

Articles recommandés:

En images : un léopard de mer traque un pingouin pour se nourrir

Le plus grand hôtel sous-marin sera construit à Dubaï

Céline Dion fêtera la nouvelle année du serpent en Chine

Un Australien et son orphelinat de kangourous

Une centaine d'opérations chirurgicales en un an

Les « Angry Birds » réclament leurs salaires !

BlackBerry dévoile ses deux nouveaux smartphones

La police de la circulation routière de porte des masques protecteurs

Au PSG pour 5 mois - Beckham : «Je ne toucherai aucun salaire»

  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales