Des échauffourées ont éclaté mercredi après-midi entre des manifestants de l'opposition et des agents des forces de l'ordre au niveau du siège du parti au pouvoir à Conakry, empêchant momentanément la poursuite de la marche vers le stade du 28 septembre, a constaté un correspondant sur place.
Les agents des forces de l'ordre tentent de contenir la foule de manifestants par des tirs de gaz lacrymogène, malgré les pierres qui pleuvent dans tous les sens.
Le ministre guinéen des Droits de l'homme et des Libertés publiques Kalifa Gassama Diaby s'est joint à la foule de manifestants en essayant de les sensibiliser et de prévenir tout débordement.
Dans un communiqué, le gouvernement minimise l'ampleur de la mobilisation des militants de l'opposition, estimant qu'elle était plus faible que lors de la manifestation du 18 février.
La marche "se déroule sans incidents majeurs", dit le communiqué. Environ 4 000 policiers et gendarmes auraient été mobilisés pour "assurer la protection des populations civiles". Des manifestations ont aussi été organisées à Labé, Koundara et Boké.