La porte-parole du gouvernement français, Najat Vallaud-Belkacem, a déclaré vendredi matin ne pas être en mesure de confirmer la mort d'Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb, dont le décès a été annoncé jeudi par la chaîne de télévision algérienne Ennahar.
"C'est à prendre au conditionnel, nous n'avons pas de confirmation officielle", a indiqué vendredi matin sur France 2 la porte-parole, notant qu'il faut "être extrêmement prudent" avec les informations, celles "que l'on a, celles que l'on répercute".
"Il vaut mieux attendre une confirmation officielle qui viendra évidemment des autorités dès que nous l'aurons, dès que nous aurons vérifié la réalité des faits", a-t-elle ajouté.
"Des informations circulent, je n'ai pas à les confirmer parce que nous devons aller jusqu'au bout de l'opération" militaire au Mali, a pour sa part déclaré vendredi matin le président français François Hollande lors d'un discours consacré à l'aide au développement.
Sur son site Internet, le journal Le Monde indique que l'information aurait été recueillie "auprès d'une source proche des opérations militaires en cours dans le nord du Mali" et que la mort du chef terroriste "remonterait aux tout derniers jours".
D'après la chaîne Ennahar, Abou Zeid aurait été tué avec une quarantaine d'autres islamistes dans le Nord du Mali et trois djihadistes auraient été arrêtés par les militaires français déployés dans le pays.
Enfin, le quotidien algérien El Khabar a rapporté vendredi que des tests ADN ont été pratiqués sur deux membres de la famille d'Abou Zeid en Algérie pour tenter de faire avancer l'identification du corps suspecté d'être celui du chef terroriste.