Le président autoproclamé de la République centrafricaine Michel Djotodia a signé samedi matin une ordonnance sur la création d'un Conseil suprême de transition (CST) qui va élire le futur président de transition pour un mandat de 18 mois et rédiger un projet de Constitution qui sera soumis au référendum.
Selon l'ordonnance, le CST sera composé de 97 membres. La coalition rebelle Séléka occupera dix sièges. Vingt autres membres seront issus des partis politiques, dont neuf de l'opposition démocratique, six de l'ancienne majorité présidentielle sous le régime de François Bozizé, cinq des autres partis. Le reste des sièges seront partagés entre la société civile, les confessions religieuses et les syndicats.
Jeudi dernier à Bangui, Djotodia avait marqué son accord sur la proposition des chefs d'Etats d'Afrique centrale réunis en sommet extraordinaire à N'Djamena au Tchad.
Refusant de reconnaître Michel Djotodia comme président, les dirigeants des pays de la région ont recommandé la mise place d'un collège qui sera charger d'élire le nouveau président de transition, de rédiger une nouvelle constitution et de jouer le rôle de l'Assemblé nationale.