L'espace entre Manono, Pweto et Mitwaba dans la province du Katanga, constitue un triangle de la mort, depuis l'évasion du commandant Maï Maï Gédéon Mtanga en septembre 2011, a indiqué Yvon Edoumou, chargé de l'Information publique du Bureau de l'ONU de la Coordinations des Affaires humanitaires (OCHA), lors de la conférence de presse hebdomadaire de Nations unies tenue le 24 avril à Kinshasa.
"Depuis son évasion, le chef Maï Maï a remobilisé ses combattants et ont recruté des enfants qui ont mené des attaques contre des villages situés dans les territoires de Manono, de Pweto et de Mitwaba", a indiqué M. Edoumou.
"Alors que Gédéon et ses combattants, ainsi que le groupe nouvellement creé Maï Maï Kata-Katanga qui prétendent se battre pour l'indépendance du Katanga, sont les principaux moteurs de l'instabilité, l'armée nationale a été impliquée dans un grand nombre de violations contre les civils", a-t-il poursuivi.
D'après M. Edoumou, un nombre de recommandations sont formulées à l'endroit des autorités congolaises, de la MONUSCO, des donateurs et des acteurs humanitaires.
L'OCHA et le groupe de protection en République démocratique du Congo (RDC) ont publié un rapport intitulé "la crise oubliée du triangle de la mort" qui examine les défis de la protection des civils dans cette province minière.