La Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) s'est félicitée mardi de la reddition du chef rebelle congolais Bosco Ntaganda et de son transfert prochain à la Cour pénale internationale (CPI).
« La reddition de Bosco Ntaganda et son transfert prochain à la CPI permettront de faire avancer le processus de paix en République démocratique du Congo », a déclaré le représentant spécial du secrétaire général pour ce pays, Roger Meece, qui est également le patron de la MONUSCO.
« C'est également un message fort adressé aux autres auteurs de violations des droits de l'homme, leur signifiant qu'ils ne peuvent échapper à la justice », a-t-il ajouté.
Âgé d'environ 42 ans, M. Ntaganda est l'un des fondateurs et chefs de la rébellion du Mouvement du 23 mars. Il était sous le coup de mandats d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour sept chefs d'inculpation, notamment des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité commis entre le 1er septembre 2002 et la fin septembre 2003 dans les provinces des Kivu, dans l'est de la RDC.
L'ancien général congolais s'est rendu lundi à l'ambassade des États-Unis au Rwanda, où il a demandé spécifiquement à être remis à la CPI.