Le personnel de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) a célébré, mercredi à son siège de Libreville, pour la première fois de son histoire, la Fête du travail.
Cette rencontre a servi de cadre pour les agents de poser aux responsables certaines revendications qui entravent le bon fonctionnement de cette institution sous régionale.
Il s'agit, entre autres, de la prise en compte et le paiement des frais de scolarités élargies aux agents, l'amélioration et l'informatisation de la gestion administrative et des ressources humaines.
Les agents de la CEEAC ont également sollicité le plan de carrière, le plan de formation, le plan de retraite, la finalisation des contrats de travail restant, ainsi que les conditions de travail, de couverture sanitaire, d'hygiène et de sécurité.
Répondant aux doléances du personnel, le secrétaire général adjoint de la CEEAC, Clotilde Mizima, a rassuré que le département des ressources humaines réfléchit pour le système social en faveur de ceux qui n'en bénéficient pas encore à ce jour.
En revanche, Mme Mizima a indiqué que "la situation financière de la CEEAC n'est pas aujourd'hui de nature à satisfaire à ces exigences, ce qui influe obligatoirement sur le niveau de satisfaction des revendications ainsi que la qualité des prestations en faveur du personnel".