L'Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), principal syndicat des travailleurs du secteur pétrolier au Gabon, a claqué, mardi à Libreville, la porte des négociations qu'elle a entamées avec les membres du gouvernement gabonais.
La menace d'une reprise de la grève de l'ONEP n'est plus à écarter. Les négociations entamées ont suicité une tension des employés du pétrole qui, pour le démontrer, ont pris à témoin l'opinion publique.
"Nous dénonçons la responsabilité du gouvernement dans l'ensemble des négociations actuelles par une absence de volonté à satisfaire nos revendications", a déclaré le secrétaire général de l'ONEP, Guy Aura Reteno.
Cette sortie de la table ronde, selon les responsables de l'ONEP, est engendrée par le comportement déviant des dirigeants et leurs incapacités à apporter des solutions pérennes aux préoccupations réelles manifestées depuis 2001.
Ils dénoncent également l'attitude des compagnies pétrolières à violer impunément les dispositions légales et réglementaires en vigueur au Gabon.
En fait, les situations préoccupantes de la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), l'utilisation abusive et illégale de la main d'oeuvre étrangère, le manque de dialogue social, le non paiement des heures supplémentaires et le non respect des engagements par le gouvernement font parti de l'ensemble des revendications des employés du pétrole au Gabon.