Les partenaires techniques et financiers du secteur de l'éducation du Bénin ont plaidé, ce mardi à Cotonou, à l'amélioration de la demande et de l'offre d'éducation au Bénin, a constaté sur place l'un des correspondant de l'Agence Xinhua.
"Le taux d'achèvement au primaire, qui était resté bloqué à 64-65% pendant quatre années, s'est redressé et a atteint 71% en 2012. Il s'agit d'une avancée majeure. Malheureusement, la qualité des enseignements et apprentissages n'est toujours pas au rendez-vous comme le révèlent les différentes évaluations faites ces dernières années", a souligné le Dr Anne Vincent, chef de file des partenaires techniques et financiers.
Selon elle, la faible adéquation des formations secondaire, technique et professionnelle avec les exigences du marché de l'emploi n'est pas de nature à encourager la vision de l'exécutif béninois de faire du Bénin un pays émergent à travers un processus de développement durable.
De même, a-t-elle déploré, le fort taux (plus de 75%) de femme analphabètes du Bénin est une contrainte majeure à ce même développement durable, tant il est bien démontré qu'une mère instruite est l'assurance d'une meilleure santé et d'une bonne éducation de ses enfants.
"Ce tableau dépeint montre que l'insuffisance de ressources n'est pas la seule cause des problèmes du système de l'éducation du Bénin. Les problèmes relèvent aussi de la volonté et de la motivation de bien faire ce que nous sommes proposés comme actions pour atteindre les objectifs fixés", a-t-elle indiqué.