Le processus de Kimberley ( Kimberley Process Certification Scheme ou KPCS), né en Afrique du Sud, a eu un impact considérable pour réduire le commerce international de diamants puisés dans des zones de conflits, ou " diamants du sang", a déclaré vendredi un membre du gouvernement sud-africain.
"Il est reconnu que ce programme a réussi, sur toute la durée de son existence à ce jour, à réduire au minimum le commerce de diamants du sang", a déclaré la ministre sud-africaine des Ressources minières Susan Shabangu s'adressant aux délégués réunis pour la cérémonie de clôture d'un sommet de quatre jours à Kimberley, dans la province sud-africaine du Cap Nord.
L'expression de diamants de conflit ou diamants du sang désignent les diamants extraits dans des zones de guerre, en Afrique dans le cas des deux-tiers de ces gemmes.
Les réglementations issues du processus de Kimberley prévoient que chaque exportation de diamants doit être accompagnée d'un certificat du processus de Kimberley, et qu'aucun diamant ne doit être importé ou exporté de ou vers une entité n'appliquant pas ce processus.
Cette réunion a rassemblé des responsables gouvernementaux, des experts et des représentants de l'industrie du diamant, avec pour thème "10 années de lutte contre la circulation des diamants de conflits".
Au cours de ce sommet, les participants ont débattu de mesures pour réduire le commerce illégal de diamants de conflit et veiller au fonctionnement pacifique du processus dans les pays frappés par des conflits, tels que la Côte d'Ivoire et la République de Centrafrique sur le continent africain.