Le président de la République par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, entame à partir de jeudi une tournée dans la sous-région ouest africaine, a-t-on appris mercredi de sources de la présidence malienne.
Selon les mêmes sources, ''le président de la République entreprend à partir de demain (jeudi) une tournée de voisinage qui le conduira respectivement au Nigéria, au Benin et au Burkina Faso' '.
Le président Dioncounda Traoré ''sera l'hôte d'autres capitales africaines d'ici la fin de la transition'', ont ajouté les mêmes sources sans préciser l'objet de ces différents périples du président par intérim du Mali sur le continent africain.
A rappeler que la transition malienne en cours depuis avril 2012, a été occasionnée par le coup d'Etat militaire du 22 mars de la même année ayant permis au président de l'Assemblée nationale d' alors, Dioncounda Traoré, d'accéder au pouvoir à la tête du pays, à travers la signature de l'accord-cadre entre la junte militaire dirigée par le capitaine Amadou Haya Sanogo et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO) dont le médiateur désigné est le président Blaise Compaoré du Burkina Faso.
A noter que cet accord a été signé, conformément à une disposition de la constitution malienne en vigueur depuis février 1992, plus précisément son ''article 36 qui organise l'intérim du président la République en cas de vacance ou d'empêchement''.
Cette transition malienne prendra fin bientôt à la faveur de l'élection d'un nouveau président dont l'''investiture serait prévue en septembre prochain'', à en croire certaines sources.
En effet, à l'issue de l'élection présidentielle dont le second tour s'est déroulé le 11 août dernier, le candidat Ibrahim Boubacar Kéita dit IBK du Rassemblement pour le Mali (RPM) a été félicité par son adversaire Soumaïla Cissé de l'Union pour la république et la démocratie (URD), ce, avant la proclamation des résultats provisoires par le ministère de l'Administration territoriale, chargé de l'organisation des élections.
Ceux-ci (résultats provisoires) doivent être validés par la Cour constitutionnelle, Institution à qui revient le dernier mot en matière d'élections, selon la loi électorale.