Les enseignants regroupés au sein de la Convention nationale des syndicats du système éducatif (CONASYSED), à la sortie d'une assemblée générale lundi à Libreville, disent non à la reprise des cours comme cela a été annoncé par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima.
Les enseignants se laissent entendre qu'aucune reprise des cours ne sera effective tant que le gouvernement ne tiendra pas ses engagements contenus dans le procès verbal des négociations de février 2013.
Il s'agit notamment de la régularisation des situations administratives, la construction des salles de classe, le paiement des rappels, des arriérés de la prime incitative à la fonction enseignante (Pife) et sa mensualisation.
"Nous disons non à la reprise des cours dans les différents établissements publics, nous voulons que les problèmes des enseignants soient traiter définitivement", a déclaré Simon Ndong Edzo, délégué général de la CONASYSED au sortie d'une assemblée générale lundi à Libreville.
Le syndicaliste Simon Ndong Edzo explique que "nous ne pouvons pas reprendre les cours sur la base des simples promesses faites par le ministre de l'éducation nationale".
Par ailleurs, vu le bras de fer de ce mouvement de grève, les enseignants exigent, dans une déclaration publiée lundi, le départ du ministre gabonais de l'Education nationale, M. Séraphin Moundounga.
En grève depuis le mois d'octobre, date de la rentrée des classes, ce mouvement a éclaté il y a deux semaines de cela, par des manifestations organisées de rue par les élèves qui de leur coté réclamaient les enseignants dans les différents établissements publics.
A cet effet, le gouvernement avait décidé d'arrêter provisoirement les cours. Le Premier ministre Raymond Ndong Sima, après une négociation avec les syndicats du secteur de l' éducation nationale, avait annoncé la réouverture des classes ce lundi.