Le pouvoir n'est pas à la base de l'assassinat le 2 janvier 2014, dans le territoire de Béni, au Nord-Kivu, du colonel Mamadou Moustapha Ndala, commandant du 42ème bataillon de l'unité de réaction rapide (URR), des commandos des Forces armées de la RDC (FARDC), a déclaré jeudi devant la population de éni, Julien Paluku, gouverneur de la province du Nord-Kivu.
Le gouverneur Paluku s'est dit surpris par ses conclusions qu' une certaine opinion est en train d'inculquer à la population. « Mamadou faisait partie de l'Unité de réaction rapide crée par le chef de l'Etat pour appuyer les opérations qui trainaient le pied dans l'Est de la RDC. C'est une unité spéciale à laquelle le chef de l'Etat tient beaucoup », a-t-il affirmé, ajoutant que c'est le président de la République qui est le plus touché par la mort de Mamadou.
M. Paluku a, à cette même occasion demandé à la population de laisser les enquêteurs tirer au claire cette situation et de cesser des spéculations autour cette question. « L'enquête ne peut pas se faire dans la précipitation. Déjà 32 suspects sont aux arrê ts », a-t-il souligné.
L'assassinat du colonel Mamadou avait provoqué une consternation au sein des populations, particulièrement du Nord- Kivu. Tout le monde attend impatiemment les résultats de l'enquête initiée par la justice militaire au lendemain de son assassinat.
L'embuscade a fait 3 morts dont le colonel Mamadou et 2 de ses gardes du corps ainsi que plusieurs blessés dont 3 grièvement.