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Centrafrique : sommet de la CEEAC à N'Djamena, attentes à Bangui de décisions fortes pour régler la crise (PAPIER D'ANGLE)

( Xinhua )

10.01.2014 à 11h02

Tous les regards en République centrafricaine (RCA) sont tournés vers un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) tenu jeudi à N'Djamena au Tchad avec au menu la crise en cours dans ce pays depuis plus d'un an, un rendez-vous censé aboutir de l'avis général à des décisions fortes pour un retour à la paix et la sécurité.

Une initiative du président de la transition, l'ex-chef rebelle Michel Djotodia, à en croire le porte-parole de la pré sidence Guy-Simplice Kodégué, cette rencontre des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEEAC se déroule dans un contexte d' aggravation du chaos sécuritaire et humanitaire en RCA, en dépit de la présence sur son sol de forces d'intervention militaire fran çaise et africaine.

Sur ses quelque 4,6 millions d'habitants, ce pays pauvre et enclavé mais riche en ressources naturelles dont les diamants (40% des recettes de l'Etat avant la crise) et l'or recense aujourd'hui environ la moitié de cette population affectée le conflit couronné par la chute du régime de François Bozizé en mars 2013 par la coalition rebelle Séléka de Djotodia.

Dans un dernier bilan établi début janvier, les Nations Unies dénombraient 935.000 déplacés dont 100.000 sur le site de l'aé roport international de Bangui M'Poko sous protection de l'armée française. Les morts se comptent par milliers, des victimes des affrontements entre les ex-rebelles et les miliciens anti-Balakas (anti-machettes) hostiles au pouvoir du nouvel homme fort du pays.

Face à des institutions de transition minées par des rivalités, notamment entre le camp présidentiel et celui du Premier ministre du gouvernement d'union nationale et de transition, Nicolas Tiangaye, allié déclaré de la communauté internationale, un « sursaut patriotique national » avec l'ensemble de la classe politique est jugé impératif par l'archevêque de Bangui, Mgr. Dieudonné Nzapalainga.

Pour ce faire, le sommet de N'Djamena de la CEEAC doit oeuvre à « donner la chance aux politiques centrafricains pour qu'ils puissent s'entendre et alléger la souffrance de la population, principale victime de la crise. Que les uns et les autres puissent enterre leur hache de guerre et que l'intérêt général soit privilé gié », a exhorté le prélat dans un entretien téléphonique à Xinhua jeudi matin à Bangui.

« Administrativement, la RCA est un pays qui a fait faillite, un Etat fantôme. La priorité aujourd'hui, c'est la restauration de la sécurité », a-t-il poursuivi. Qualifiant de « titanesque » le travail à faire, lequel suppose de désarmer les groupes armés et civils qui sèment à leur tour la terreur dans les quartiers avec les armes, il appelle à consolider la présence militaire étrangère.

Après la Mission de la Communauté économique des Etats de l' Afrique centrale pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (MICOPAX) et la Force multinationale de l'Afrique centrale (FOMAC), deux forces d'interposition déployées depuis plusieurs années et qui n'ont pu stopper le conflit entre la Sélé ka et le régime de Bozizé, la CEEAC tient désormais le rôle de tê te de pont au sein de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), une force africaine autorisée par l'ONU.

Devenue opérationnelle le 19 décembre, cette force qui devrait compter à terme 6.000 hommes se compose pour l'heure de plus de 3. 600 troupes. « Renforcer la MISCA, oui. Mais qu'on pense surtout à passer à une mission onusienne, compte tenu des difficultés des pays africains à financer leurs personnels sur une longue durée », suggère Mgr. Nzapalainga.

Donner un coup de fouet au processus de résolution de la crise, c'est aussi le voeux émis par l'ex-Premier ministre centrafricain Martin Ziguelé, un des chefs de file de l'opposition démocratique qui vient de raviver son Alliance des forces démocratiques pour la transition par l'adoption lundi à Bangui d'une charte spécifique qui s'est assigné la mission de favoriser « le retour immédiat de la sécurité, de la paix et de la cohésion (..) afin de mettre un terme au drame du peuple centrafricain ».

Le leader du Mouvement de libération eu peuple centrafricain (MLPC), parti créé par son ancien mentor, le défunt président Ange- Félix Patassé renversé en 2003 par François Bozizé, souhaite lui aussi que les assises des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEEAC aboutissent à « des mesures et des décisions qui puissent permettre à notre pays d'atteindre les objectifs fixés pour la transition ».

D'une durée de dix-huit mois consacrée par l'accord politique conclu le 11 janvier 2013 à Libreville au Gabon avant la chute du régime de François Bozizé, cette transition officiellement ouverte le 18 août avec la prestation de Michel Djotodia comme président par intérim doit déboucher sur la tenue d'une élection pré sidentielle et d'un scrutin législatif démocratiques.

A côté du soutien de la communauté internationale, Martin Ziguelé, candidat malheureux des présidentielles de 2005 et 2011, insiste par ailleurs sur une implication des Centrafricains eux-mê mes sans laquelle la réussite du processus de sortie de crise apparaît peu évidente, un processus qui exige d'ailleurs selon lui de relever quatre défis majeurs : sécuritaire, humanitaire, é conomique et politique.

« L'Etat a été désarticulé sur le plan administratif et sé curitaire. Il faut que les Forces armées centrafricaines (FACA) soient réhabilitées, qu'elles reprennent leurs activités. Il faut que les hommes et les femmes qui faisaient partie de la police et de la gendarmerie soient rappelés pour participer aux opérations de sécurisation du territoire national, en collaboration avec la force française Sangarais et la MISCA », a-t-il souligné.

La RCA traverse la plus grave crise politique de son histoire. Martin Ziguelé en désigne le président déchu François Bozizé comme le principal responsable, accusé d'une mauvaise volonté manifeste d'appliquer l'accord de Libreville et de la désarticulation des structures administratives et sécuritaires ayant entraîné la faillite de l'Etat.

Comme l'archevêque de Bangui, l'ex-chef du gouvernement pour qui le sommet de N'Djamena doit fixer des objectifs et un chronogramme avec des critères de gestion clairs pour la transition, se dit opposer au débat sur le changement de personnes à la tête du pays réclamé par d'autres mouvances politiques comme le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) du chef rebelle Abdoulaye Miskine actuellement en détention au Cameroun.

Pour Abel Mongaï Alladoum, conseiller général de ce mouvement politico-militaire, l'incompétence notoire de Djotodia et de Tiangaye qualifié d'« abruti » impose la désignation de nouvelles équipes dirigeantes.

Cette position a également rejetée par la direction de la CEEAC basée à Libreville qui a pris soin de préciser qu'il n'est question de « changer de régime » lors rendez-vous de la capitale tchadienne.

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