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Centrafrique : l'affrontement direct nécessaire pour les forces française et africaine pour réussir leur mission (ANALYSE)

( Xinhua )

17.12.2013 à 09h25

(Par Raphaël MVOGO)

Prises d'emblée dans l'étau de forces de guérilla insaisissables, l'armée française et la force africaine de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) n'ont pas eu le temps de s'installer pour mesurer l'étendue de leur mission conjointe à hauts risques qui, de l'avis des observateurs, impose de facto l'absolue nécessité de l'affrontement direct pour réussir.

Presque neuf mois après la victoire en mars au terme de trois mois de conflit de Michel Djotodia, ci-devant chef de l'Etat de la transition ouverte en août avec sa prestation de serment à Bangui, et ses ex-rebelles de la Séléka sur le régime de François Bozizé, lui-même ancien chef rebelle, la République centrafricaine (RCA) sous coupes réglées se conjugue ni plus ni moins comme une zone de non-droit.

Avec l'émergence d'autres acteurs de déstabilisation, à savoir des milices à coloration chrétienne issues de vulgaires groupes d' autodéfense villageois dits « anti-Balakas » (anti-machettes) ayant sonné la charge contre le pouvoir à dominante musulmane des nouveaux maîtres de Bangui, accusés aux exactions (massacres, exé cutions sommaires, enlèvements, viols, pillages, etc.) sur leurs communautés, la poudrière a fini par exploser.

Rongée par une douloureuse épreuve de bataille pour le contrô le du pouvoir, la pire crise de son histoire de l'aveu de tous, mu ée en conflit intercommunautaire et religieux entre chrétiens (majoritaires à près de 90%) et musulmans, la RCA a basculé dans l' horreur et le chaos où les rapports les plus proches de la ré alitédénombrent plus de 3.000 morts depuis un an, sur une population de près de 5 millions d'habitants.

Sur une liste qui en comptabilisait déjà plus de 400.000 début le début de la crise, les Nations Unies recensaient, en plus de plus de 400 morts supplémentaires, la semaine dernière 159.000 nouveaux déplacés en une semaine de heurts dans la capitale suite au désarmement forcé entrepris par l'armée française à l'égard des ex-rebelles de la Séléka et d'autres groupes armés jusqu'aux anti- Balakas fondus dans la population.

Confrontée à une rude épreuve de force inattendue avec ces forces mouvantes aux allures d'une guérilla insaisissable, l'armée française dont les premiers déploiements d'une mission d' intervention de 1.600 soldats autorisée par un vote du Conseil de sécurité des Nations Unies ont officiellement fait leur apparition à Bangui le 5 décembre, a dû faire le deuil de deux jeunes parachutistes de 22 et 23 ans.

Ce seul épisode a suffi pour résumer la délicatesse de la mission de ces « sapeurs-pompiers » hexagonaux et de celle de la Mission internationale de soutien en Centrafrique (MISCA), une force panafricaine d'un effectif estimatif de 6.000 hommes dont elle dit venir en appui.



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