Deux explosions ont eu lieu mercredi en dehors de l'Université du Caire, l'une des vieilles universités d'Egypte, tuant un brigadier-général de la police égyptienne et faisant cinq blessés, a rapporté la chaîne publique Nile-TV.
Tarik al-Margawy, chef du siège de la sécurité à Gizeh, a été tué dans les explosions qui ont eu lieu à la faculté d'ingénierie de l'Université du Caire, située dans le centre de la capitale égyptienne, a indiqué la source officielle, avant de préciser que l'une des explosion visait spécifiquement le chef de la sécurité.
Il s'agirait de bombes artisanales, a fait savoir à Xinhua une source sécuritaire, qui a ajouté que le bilan pourrait s'alourdir, car la plupart des victimes sont grièvement blessées.
Les explosions ont frappé un poste de contrôle de sécurité situé sur la place Nahda, l'un des lieux choisis par les partisans de l'ancien président Mohamed Morsi pour organiser des sit-in de grande ampleur.
Depuis l'évincement par l'armée du président islamiste en juillet dernier, une série d'explosions a frappé la péninsule agitée du Sinaï, visant les forces de sécurité égyptiennes et leurs complexes. Plus récemment, la capitale du pays et des villes du delta du Nil ont également été prises pour cibles.
Un rapport récent du gouvernement dresse un bilan de près de 500 morts dans ces attaques. La plupart des victimes étaient des militaires et des policiers.
L'armée a lancée une opération de grande envergure contre les repaires de criminels dans le Sinaï depuis la destitution de M. Morsi. Le groupe Ansar Beit al-Maqdess, inspiré d'al-Qaïda, a revendiqué la plupart des attaques.