Dernière mise à jour à 10h42 le 21/08
L'Union africaine (UA) a appelé à la libéralisation du ciel en Afrique pour accélérer l'intégration et promouvoir la prospérité sur le continent.
Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l'UA, et Fatima Beyina-Moussa, présidente de l'Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA), ont discuté de défis et de possibilités des transporteurs africains sur le continent.
Lors de leur réunion tenue mercredi au siège de l'UA à Addis-Abeba, en Ethiopie, les deux responsables ont également discuté de la transition vers la réalisation d'un ciel ouvert en Afrique, selon un communiqué de l'UA publié jeudi.
Beyina-Moussa, directrice générale d'Equatorial Congo Airlines (ECAir), a exprimé la préoccupation de l'AFRAA à la réunion que les cieux de l'Afrique ne sont pas pleinement libéralisés, et le besoin urgent de mettre en œuvre la Décision de Yamoussoukro.
"En ce moment, il est difficile de voyager en Afrique. Les compagnies aériennes africaines ne comprenaient pas avant l'importance de Yamoussoukro mais ils sont désormais engagés à libéraliser les cieux de l'Afrique," a-t-elle a noté les progrès positifs.
Depuis la tenue du sommet de l'UA en janvier de cette année, 11 Etats membres ont déjà accepté d'ouvrir leurs cieux, a rappelé le communiqué.
Mme Dlamini-Zuma a salué les progrès réalisés et considère ces avancées comme une motivation pour encourager les autres à suivre cet exemple.
"Les 11 pays devraient aller de l'avant pour montrer c'est possible de le faire, et les autres suivront lors qu'ils sont prêts. L'ouverture de nos cieux uniquement aux compagnies aériennes non-africains ne fera que conduire à la disparition des compagnies aériennes africaines", a déclaré Mme Dlamini-Zuma.
Les transporteurs d'Afrique sont toujours confrontés à un certain nombre de défis en particulier le prix du carburant et des services, l'insuffisance des infrastructures, le manque de ressources humaines et la concurrence venant des compagnies aériennes non-africains, indique le communiqué.
Cependant, les perspectives et les avantages d'un ciel ouvert en Afrique sont énormes car cela créerait plus d'emplois notamment pour les jeunes et facilitera le déplacement.