Dernière mise à jour à 08h19 le 09/11
Le président congolais Denis Sassou N'Guesso a promulgué le 6 novembre à Brazzaville, la nouvelle constitution du pays votée lors d'un référendum organisé le 25 octobre.
Cette promulgation est intervenue seulement un jour après la publication des résultats définitifs. Elle coupe l'herbe au pied de certains opposants congolais qui attendaient une médiation internationale pour faire sursoir la nouvelle loi fondamentale.
Ce 6 novembre, l'envoyé spécial des Nations Unies pour l'Afrique centrale, Abdoulaye Bathily est arrivé à Brazzaville dans le cadre de cette négociation entre le pouvoir et l'opposition, selon des sources concordantes.
Du côté du gouvernement, le ministre de la justice, Aimé Emmanuel Yoka a annoncé que les institutions issues de cette constitution dite "du 6 novembre" vont désormais se mettre en place progressivement.
"Pour ce qui est du gouvernement, a-t-il ajouté, le chef de l'Etat peut le changer à tout moment, parce que sa nomination relève de son pouvoir discrétionnaire".
UN NOUVEAU PREMIER MINISTRE ATTENDU
En effet, après cet acte de promulgation, les Congolais attendent désormais la nomination par le président d'un premier ministre, chef du gouvernement. Car, contrairement à l'ancienne qui mettait en place un régime présidentiel mono Céphale, la nouvelle loi fondamentale prévoit un exécutif bicéphale, composé d'un président et d'un Premier ministre responsable devant le parlement et qui peut être démis par celui-ci. Le président de la République peut de son côté dissoudre l'assemblée nationale.
"L'équilibre des pouvoir est assuré", commente-t-on.
Les analyses politiques se polarisent désormais sur la personnalité du Premier ministre et des ministres.
Des observateurs se demandent si le président congolais ne va pas ouvrir cette équipe à l'opposition. Car, si l'idée d'une participation au gouvernement reste impensable pour l'opposition dite radicale, une frange de l'opposition dite modérée semble être ouverte à cette idée.
Autre souci pour les Congolais, la réaction attendue de l'opposition radicale, représentée par l'IDC et le Frocad, à la promulgation de la constitution.
Cette branche politique qui avait appelé au boycott du vote référendaire du 25 octobre n'en reconnaît pas les résultats.
Elle a posé l'annulation de ce vote comme préalable à toute négociation avec le pouvoir en place.
Après avoir annoncé, le 2 novembre, la suspension de son programme de désobéissance civile et citoyenne, elle était revenue sur cette décision le lendemain.
Aucun programme des actions de désobéissance envisagées n'est encore publié, mais l'on attend de voir la suite, dans ce climat où très peu de chance reste à la négociation, où le pouvoir accusant la versatilité de l'opposition dite radicale, semble ne plus vouloir "perdre du temps".
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