Dernière mise à jour à 13h40 le 14/11
Le gouvernement burundais a favorablement accueilli la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Burundi, adoptée jeudi, estimant qu'elle s'inscrit dans sa droite ligne de promouvoir le dialogue.
"Le gouvernement salue le contenu très sage de la Résolution qui s'inscrit de façons générale dans la ligne qu'il a toujours voulue suivre dans sa volonté de résoudre la crise que traverse le pays actuellement, notamment la promotion du dialogue qui a toujours été son cheval de bataille", a déclaré vendredi Philippe Nzobonariba, secrétaire général et porte-parole du gouvernement, dans un communiqué.
Il a déclaré que le gouvernement burundaise "remercie ses partenaires qui l'ont toujours soutenu d'autant plus ils comprennent les réalités burundaises".
Il a appelé les partenaires qui hésitent encore à relancer la coopération de la reprendre incessamment car, a expliqué M. Nzobonariba, "c'est la seule solution qui apportera une réponse durable au véritable problème auquel les burundais font face, qui n'est autre que la pauvreté".
La résolution sur le Burundi, examinée depuis lundi dernier sur la demande de la France, qui reste très inquiète de la situation sur le terrain et des "risques de dérive génocidaire", appelle à l'ouverture d'un dialogue d'urgence entre le pouvoir et l'opposition.
La résolution indique que le Conseil de sécurité des Nations Unies a décidé de mettre en avant l'Union Africaine (UA) dans la résolution de cette crise.
Dans cette résolution, les 15 membres du Conseil de sécurité ont préconisé un dialogue d'urgence entre le pouvoir et l'opposition.
Ils ont réaffirmé que le Conseil de sécurité a l'intention d'adopter des mesures supplémentaires contre les fauteurs de trouble mais ne vont pas jusqu'à parler explicitement de sanctions.
Le Burundi traverse une crise politique depuis fin avril en raison du troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.