Dernière mise à jour à 16h21 le 28/12
Les présidents béninois, Boni Yayi et togolais, Faure Gnassingbé, ont procédé samedi à Aplahoué, ville située à environ 150 km au sud-ouest de Cotonou, la capitale économique béninoise, à la pose de la première pierre de la construction du barrage hydroélectrique d'Adjarala.
D'un coût total de 266 milliards de francs CFA, l'aménagement hydroélectrique d'Adjarala, se trouvant juste à l'endroit où le fleuve Mono constitue la frontière entre le Bénin et le Togo, est financé par Eximbank-Chine à travers un prêt consenti aux états du Bénin et du Togo et rétrocédé à la Communauté électrique du Bénin (CEB).
Pour le ministre béninois des Mines et de l'énergie, Spéro Mensah, la construction de cet important ouvrage s'intègre dans la politique énergétique définie par les gouvernements béninois et togolais et vise essentiellement à améliorer l'offre électrique et à renforcer l'autonomie énergétique de la communauté par la mise en valeur du potentiel hydroélectrique du fleuve Mono commun aux deux pays.
"La réalisation de ce projet dont les buts sont multiples permettra, entre autres, aux deux Etats , de disposer d'une capacité énergétique supplémentaire de 147 mégawatts avec un productible annuel moyen de 461GWh et une production halieutique évaluée à 800 tonnes par an ainsi que l'irrigation de près de 40 000 hectares de terres au Bénin et au Togo", a-t-il souligné.
Il a précisé que les travaux de cet ouvrage, prévus pour une durée d'environ quatre ans, seront réalisés par SINOHYDRO, une entreprise chinoise de renommée internationale, spécialisée dans la construction des grands barrages hydroélectrique.