Dernière mise à jour à 08h51 le 29/01
Le Zimbabwe a choisi d'accorder la priorité à la mise en œuvre de 10 des 17 objectifs de développement durable (ODD) alors que le gouvernement cherche à élever le niveau de vie de ses citoyens, a rapporté jeudi l'agence de presse officielle New Ziana.
L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté en 2015 les 17 ODD qui dureront jusqu'en 2030 pour remplacer les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) qui ont duré de 2000 à 2015.
Le secrétaire permanent pour la promotion de la Planification macro-économique et des investissements Désiré Sibanda a dit aux parties prenantes que la priorisation était en partie due aux contraintes budgétaires, selon le rapport.
"La priorisation ne signifie pas que nous n'allons pas les mettre en œuvre ou que les autres sont moins importants", a-t-il dit.
Il a affirmé que les ODD prioritaires incluent le travail décent et la croissance économique, l'énergie abordable et propre, la lutte contre la faim, l'industrie, l'innovation, l'infrastructure et la gestion durable de l'eau.
D'autres projets inclus concernent notamment la lutte contre le changement climatique, des partenariats mondiaux, la vie saine et le bien-être pour tous, l'éducation de qualité et l'égalité des sexes.
M. Sibanda a dit que le gouvernement travaillait sur la mobilisation de financement au niveau national pour financer la mise en œuvre des ODD.
Le Programme de développement des Nations Unies (PNUD) avait promis d'aider le gouvernement avec des fonds pour diffuser l'information à tous les 10 provinces, a-t-il fait savoir.
"Les OMD ont été fortement centralisés dans les villes et nous voulons nous assurer qu'il y a une extension du programme à travers le pays", a-t-il poursuivi.
L'économiste principal du PNUD, qui est également le président du groupe de travail SDG-ONU Amarakoon Bandara a déclaré qu'il est essentiel pour le gouvernement de mobiliser des fonds nationaux car le monde développé est aux prises avec ses propres problèmes.
"L'idée derrière le financement local est de renforcer les capacités nationales pour mobiliser des financements et de mettre un terme aux flux financiers illicites", a-t-il expliqué, ajoutant que les pays développés étaient aux prises avec des difficultés économiques qui ont également modifié les priorités au cours des 15 dernières années.
M. Bandara a salué le Zimbabwe pour avoir élaboré un papier de position sur les ODD, quelque chose que peu de pays dans le monde avaient fait.