Dernière mise à jour à 16h30 le 25/01
Intervention de Travis Kalanick, chef de la direction d'Uber Techologies Inc, lors de la conférence Dreamforce à San Francisco, aux Etats-Unis. [Photo/Agences] |
Uber Technologies Inc. a connu une grande valorisation par rapport aux quatre cinquièmes des entreprises de l'indice 500 de Standard & Poor. La société américaine jette actuellement son dévolu sur la Chine : la branche dans le pays représenterait plus de 8 milliards de dollars, avec plus de gains après la fermeture du dernier cycle de financement, a indiqué lors d'un point presse à Beijing, Travis Kalanick, le pionnier de la Sicilon Valley et qui a piloté Uber.
Le chef de la direction d'Uber Technologies, qui a personnellement supervisé la féroce concurrence avec Didi Kuaidi, a souligné que la croissance du dynamisme des entrepreneurs chinois finira par éclipser ceux qui ont fait de la région de la baie de San Francisco, le berceau de l'innovation de la technologie mondiale.
«La Chine connaîtra au cours des cinq prochaines années, plus d'innovation, plus d'invention et un plus grand esprit d'entreprise, la capitale chinoise devenant plus active que la Silicon Valley», a déclaré Kalanick lors de la conférence "Geekpark" à Beijing ce mois-ci. Une bonne stimulation au niveau des compagnies chinoises pour commencer à pénétrer les marchés mondiaux et une ouverture pour les entrepreneurs de l'extérieur.»
La Chine a donné naissance à certaines des plus grands sociétés technologiques d'Asie, comme les géants, Tencent dans le secteur des médias sociaux et des jeux, et Alibaba dans le l'e-commerce.
Avec l'opérateur du moteur de recherche Baidu Inc, et une pléthore de startups et de plate-formes en ligne de paiements mobiles, dont la portée et l'ampleur ont dépassé les services disponibles aux Etats-Unis.
Les investissements en Chine et en Inde, où la plupart des transactions les plus importantes ont eu lieu, ont plus que triplé passant à 16,9 milliards dollars au troisième trimestre, juste derrière les 17,5 milliards de dollars investis en Amérique du Nord depuis le 1er octobre, selon Preqin Ltd, un cabinet de conseil basé à Londres. Les investisseurs ont formulé 1 016 offres en Chine au troisième trimestre de 2015, plus que le total de l'année 2014.
Une partie de cet argent est allée à Uber. La firme a levé près de 2 milliards de dollars auprès d'investisseurs chinois l'année dernière (dont une grande partie à Uber Chine). Kalanick a précisé que le groupe en Chine devrait avoir un directeur général chinois.
«J'occupe ce poste actuellement. «Je tiens la barre au plus haut niveau», a-t-il ajouté. "Jusqu'à ce que nous trouvions le profil parfait, je prends mon rôle à cœur en tant que PDG d'Uber Chine.»
Cependant, certaines entreprises étrangères remettent encore en question l'innovation des entreprises basées en Chine. Il suffit de prendre l'exemple du dernier rendez-vous du Consumer Electronics Show de Las Vegas (USA), ou les agents fédéraux ont confisqué les marchandises d'une société chinoise pour une violation de brevets.