Dernière mise à jour à 16h32 le 14/02
L'ancien chef d'état-major général des Forces armées congolaises (FAC), le général Jean-Marie Michel Mokoko, a fait samedi après-midi à Brazzaville, acte de candidature à l'élection présidentielle anticipée du 20 mars prochain.
"Face au désarroi de notre peuple et au désespoir de notre jeunesse qui ne voit plus son salut que dans le mirage d'une expatriation illégale...face à l'accentuation de la pauvreté de notre peuple, face à la dégradation de l'Etat dans tous ses fondements...j'ai décidé de prendre le parti du peuple en me portant candidat à l'élection présidentielle", a déclaré le général Mokoko, au cours d'une "rencontre citoyenne" au Palais des Congrès de Brazzaville, en présence de plusieurs leaders de l'opposition et des centaines de Congolais venus de différents arrondissements de Brazzaville.
Le général Mokoko a appelé les Congolais à se joindre à lui, pour reconstruire le "Congo ruiné". Il s'est engagé notamment à "restaurer l'autorité de l'Etat bafoué", à "défendre l'unité nationale menacée", à "rendre à la force publique sa dignité et son caractère national", et à engager la jeunesse "dans la voie de la dignité par le travail et le mérite".
Le général Mokoko, 69 ans, a démissionné le 3 février dernier de son poste de conseiller du président Denis Sassou N'Guesso, chargé des questions de paix et de sécurité. Il a été jusque là représentant de la présidente de la Commission de l'Union Africaine (UA) en Centrafrique.