Dernière mise à jour à 08h56 le 14/02
L'accord conclu vendredi à Munich entre grandes puissances sur la cessation prochaine des hostilités en Syrie constitue un signe encourageant qui pourrait donner un coup de fouet aux efforts mondiaux contre le terrorisme.
Toutefois, en dépit de ces progrès, il existe toujours un manque évident de synergie et de coordination dans la lutte mondiale contre le terrorisme, certaines grandes puissances n'étant préoccupées que par leurs propres intérêts géopolitiques dans ce combat.
Au lieu de coopérer sincèrement les uns avec les autres et de tout faire pour établir un front uni contre le terrorisme, certains se livrent toujours au jeu du doigt accusateur, tentant d'obtenir un maximum de gains stratégiques à moindre coût.
Les plus récentes attaques viennent des Etats-Unis, qui ont été les premiers la semaine dernière à accuser la Russie de vouloir faire capoter les pourparlers de paix inter-syriens, affirmant que ses bombardements revenaient à avantager l'Etat islamique (EI).
Mais ces mêmes Etats-Unis sont loin d'être irréprochables. Etant donné qu'ils n'ont pas rencontré un grand succès dans leur guerre contre l'EI, beaucoup de pays et d'observateurs accusent Washington de profiter de cette guerre pour une seule raison : renverser le régime de Bachar el-Assad.
En fait, la progression du groupe djihadiste qui sème le chaos dans le monde est dramatique et abrupte car, il ne faut pas l'oublier, son nom était encore presque inconnu jusqu'en juin 2014.
Les troubles au Moyen-Orient ont fait de cette région un véritable foyer de violence et d'extrémisme. Mais la force motrice derrière cette ascension rapide vient de l'étranger : à savoir la rivalité entre grandes puissances. Pour celles-ci, la guerre contre le terrorisme n'est parfois qu'un moyen pour atteindre leurs propres buts politiques, pour éliminer leurs ennemis respectifs et s'assurer à la fois de meilleurs positions stratégiques et un maximum d'intérêts géopolitiques dans la région.
Etant donné son importance géographique et ses abondantes réserves pétrolières, le Moyen-Orient a longtemps été le champ de bataille pour grandes puissances, où un conflit paraissant local s'insérait très vite au sein d'une rivalité géopolitique bien plus large entre grandes puissances. Le conflit syrien ne fait pas exception.
Mais combattre le terrorisme au nom d'intérêts égoïstes est dangereux et peut mettre en danger l'établissement d'un front uni et, par conséquent, donner toute latitude aux groupes terroristes pour croître rapidement.
Une alliance antiterroriste grevé par de graves dissensions internes et des divergences ne remportera jamais la guerre contre le terrorisme. La propagation des actes terroristes ces dernières années font peser une grave menace sur la sécurité, pas seulement celle d'un Etat, mais de tous les pays car les terroristes n'ont pas de frontières.
La guerre contre le terrorisme est de longue haleine. Pour affronter ce fléau, les pays de la planète doivent faire des efforts concertés, faire preuve de sincérité lorsqu'ils coopèrent et cesser leurs petits calculs égoïstes.
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