Dernière mise à jour à 08h27 le 17/02
Le groupe public algérien de production, transport et commercialisation de l'électricité et du gaz (Sonelgaz) compte recourir à l'endettement extérieur afin de financer ses projets d'investissement d'ici à 2018, a indiqué lundi le PDG du groupe Noureddine Bouterfa, invité du forum du journal gouvernemental, El Moudjahid.
Selon le conférencier, il s'agit d'une "mesure d'urgence", seule à même de combler un gap de 1.100 milliards de dinars, soit l'équivalent de 10,33 milliards de dollars US.
M. Bouterfa a justifié ce recours aux marchés financiers internationaux par la faiblesse du marché obligataire local, d'une part, et l'insuffisance des augmentations des tarifs de l'énergie qui ne permettra, selon lui, de faire gagner à sa compagnie que 75 milliards de dinars (704 millions USD) supplémentaires sur trois ans.
Après le recul des prix du pétrole qui a engendré un rétrécissement drastique des recettes de l'Etat, qui continue de subventionner le gaz et l'électricité, entre autres, le Parlement algérien a adopté la loi de finances 2016 qui permet aux entreprises publiques de recourir à l'endettement extérieur.
Dans cet ordre d'idées, la Chine est pour le moment le seul pays à avoir mis ses fonds à contribution en commençant par le lancement de l'étude et la réalisation d'un méga-port à l'ouest d'Alger.