Djibouti : un ancien diplomate dépose sa candidature à la présidentielle du 8 avril

Hassan Idriss Ahmed, ancien diplomate chevronné de Djibouti, a déposé dimanche sa candidature à l'élection présidentielle prévue le 8 avril, annonce un communiqué du ministère djiboutien de l'Intérieur reçu lundi.

Né en 1949, Hassan Idriss a commencé sa carrière en 1969 au ministère de l'Education nationale, en qualité d'instituteur.

Peu après l'accession de l'indépendance nationale de son pays, Hassan Idriss a entamé une nouvelle carrière professionnelle au ministère des Affaires Etrangères où il a occupé plusieurs postes de responsabilité.

En 1989, il a été nommé ambassadeur de Djibouti auprès du Benelux et de la Communauté Economique Européenne (CEE) d'alors.

Inconnu dans le pays politique djiboutien, M. Hassan Idriss est à l'heure l'actuelle l'unique candidat indépendant déclaré officiellement par les autorités compétentes de ce pays.

Le président du Parti Djiboutien pour le Développement (PDD), Mohamed Daoud Chehem, membre de la coalition de l'opposition djiboutienne, l'Union pour le Salut National (USN), a déposé aussi sa candidature.

L'USN qui a déjà désigné son candidat unique à cette échéance électorale en la personne de son vice-président, Omar Elmi Khaireh, a fait savoir dans un communiqué que "la candidature de M. Chehem n'engage que lui et son parti, et nullement l'USN".

L'actuel chef de l'Etat djiboutien, Ismail Omar Guelleh, élu en 1999, a été également investi le mois dernier par la coalition au pouvoir pour briguer un quatrième mandat à la tête du pays.

Le dépôt des candidatures, qui a débuté dimanche 28 février, prendra fin le 8 mars 2016.

Indépendant seulement depuis 39 ans, ce minuscule Etat de la Corne d'Afrique de 23.000 km2, situé stratégiquement au croisement de la mer Rouge et de l'océan Indien, et qui compte moins d'un million d'habitants, demeure un partenaire incontournable dans la lutte internationale contre le terrorisme et la piraterie maritime avec la présence sur son sol de plusieurs bases militaires étrangères.

D'où tout l'intérêt qu'accordent les grandes puissances militaires et économiques de ce monde pour le bon déroulement de cette élection et la stabilité de ce pays.